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Face à ce qu'il est convenu d'appeler "l'absence presque totale de Nietzsche dans la philosophie universitaire" avant 1914 et l'académisation tardive de Nietzsche en France, avec son apparition à l'agrégation de philosophie en 1970, je me suis déjà clairement positionnée en faveur d'un réexamen total, notamment dans "Nietzsche et l'agrégation de philosophie" (2019).
Je propose ici deux documents à l'appui de ma démarche.
Le premier témoigne de l'agrégation de philosophie de 1926. Il invite, selon moi, à fortement minorer l'importance de savoir si Nietzsche est ou non reconnu comme un philosophe et à réviser le soi-disant hermétisme entre philosophes professionnels et penseurs, moralistes, écrivains, poètes...
Le second document date de 1932. C'est une invitation à interpréter de manière nuancée et prudente la liste d'auteurs au programme de l'agrégation de philosophie comme marqueur de son intégration réelle et de l'état d'esprit de la communauté philosophique. (Laure Verbaere, 2025)