Bibliographie inédite des traductions de Nietzsche en français 1872-1944

(Laure Verbaere et Donato Longo)

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Traductions françaises de Nietzsche de 1872 à 1891


Certains liens renvoient autant que possible au texte de la traduction française. D'autres renvoient au texte original selon l'édition de Colli et Montinari disponible librement sur Nietzsche Source. Enfin, d'autres liens renvoient à des extraits de William Schaberg, The Nietzsche Canon. A publication history and bibliography, Press of Chicago University, 1995 (avec l'autorisation de l'auteur et des Press of Chicago University que je remercie).

(L. Verbaere, 2015)



1872 Traduction française inachevée

Traduction française inachevée de Nietzsche, Die Geburt der Tragödie, par la Comtesse Diodati, 1872.

1875 Traduction française non publiée

Traduction française non publiée de Nietzsche, Schopenhauer als Erzieher, par Marie Baumgartner, 1875.

1877 Première traduction française publiée

 

Richard Wagner à Bayreuth par Frédéric Nietzsche professeur de philologie classique à l'Université de Bâle traduit par Marie Baumgartner avec l'autorisation de l'auteur, Schloss-Chemnitz, Ernest Schmeitzner, libraire-éditeur, 1877, 199 pages, vol. in-16.

 

Traduction française de Nietzsche, Unzeitgemaesse Betrachtungen. Viertes Stück : Richard Wagner in Bayreuth, Schloss-Chemnitz, Verlag von Ernst Schmeitzner, 1876.

 

Cf. Krummel I, V, p. 29. Imprimé à 700 exemplaires, l'ouvrage en allemand paraît le 10 juillet 1876. 800 exemplaires supplémentaires sont imprimés et faussement notés « Zweite Auflage ». 768 de ces exemplaires restent invendus le 5 août 1886 ; cf. W. H. Schaberg, item 27 et Publication history.

Le livre en français ne connaît également qu'une diffusion très limitée : imprimé par Carl Jahncke (Berlin) à 1000 ou 1100 exemplaires, le livre ne se vend en effet pas bien : il reste 967 exemplaires invendus le 5 août 1886 et encore 880 le 7 octobre 1893 ; cf. W. H. Schaberg, item 28 et Publication history.

 

De 1877 à 1891, Il existe plusieurs mentions de cette traduction qui est dite "illisible".


1890 Demande de traduction française avortée

Visiblement mal informé, un certain Louis de Hessem (pseudonyme d'Auguste Lavallé) adresse le 7 août 1890 une lettre à Nietzsche pour se proposer de traduire des fragments de ses œuvres en français. La lettre parvient à Peter Gast qui gère alors la notoriété naissante de Nietzsche dans le Nord de l'Europe.

Peter Gast fait part de cette demande à Franz Overbeck dans une lettre datée du 21 septembre 1890. Il lui joint la lettre. Cf. David M. Hoffman (Ed.) et al., Franz Overbeck, Peter Gast Briefwechsel, W. De Gruyter, supplementa Nietzscheana, 1998, p. 314.

Pour des raisons qui restent à établir, sa démarche n'aboutit pas.


1891 Premiers fragments traduits en français

Des extraits traduits de Nietzsche, Menschliches, Allzumenschliches sont publiés dans Teodor de Wyzewa, « Frédéric Nietsche, le dernier métaphysicien », in Revue bleue, novembre 1891, 48, 7 novembre 1891, p. 586-592. (Voir Dans quel ordre les Français découvrent-ils Nietzsche?)