Léon Werth (1878-1955)
Romancier, essayiste, critique d'art et journaliste français, Léon Werth est le neveu de Frédéric Rauh, professeur adjoint de philosophie à la Sorbonne.
Pendant la première guerre mondiale, il prend la défense de Romain Rolland après l'annonce de sa position "au-dessus de la mêlée". Dans les années 1920, il participe à la revue Europe.
WERTH Léon, "Les vérités de M. Maurice Barrès", in Gil Blas, 30 octobre 1912, p. 1-2.
A propos de l'influence de Maurice Barrès sur la jeunesse: "Une autre fois, une danseuse hongroise, entretenue par un Belge qui fait des affaires dans la République argentine, m'a dit :
— Je viens de lire Barrès, tout Barrès. C'est une initiation, une révélation. Je n'ai pas connu pareil émoi depuis Nietzsche. Oh je vous assure, Barrés a remplacé Nietzsche. Je fais dans le monde des numéros de danses espagnoles. C'est vous dire si j'ai l'occasion de causer avec des jeunes filles et des jeunes gens. Hé bien, ils ne lisent plus Nietzsche. Ils lisent Barrès. Ils lisent tous Barrès. Et ils ont bien raison." (p. 1.)
WERTH Léon, "Chez Nietzsche", in Marianne, 28 février 1940, p. 3.
Souvenir d'un passage à Weimar. Sur Elisabeth Förster-Nietzsche.
