Bibliographie inédite des publications françaises sur Nietzsche 1868-1940 (Laure Verbaere et Donato Longo)

1868-1910: BIBLIOGRAPHIE ET COMMENTAIRES DE LAURE VERBAERE

 

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Notes de 1904


[1] Article publié en plusieurs fois : n˚66, p. 1-36 ; n˚67, p. 190-230 ; n˚ 68, p. 256-290 ; n˚69, p. 329-378. Cf. Davies, item 175 et 192. Evgenii Nikolaevich Trubetskoi (1863-1920) est professeur de philosophie à l'Université de Kiev de 1897 à 1906 puis à l'Université de Moscou de 1906 à 1917.

 

[2] Né en 1862, Abel Hermant est reçu premier à l'Ecole normal supérieure en 1880 mais il démissionne à la fin de la première année pour se consacrer entièrement aux lettres. En 1883, il publie un volume de vers avant de se tourner vers le roman d'abord naturaliste, puis impressionniste, enfin psychologique au début des années 1890. Il trouve enfin sa voie comme chroniqueur des moeurs de son époque : au total, il publia plus de cent volumes. Il sera élu à l'Académie française en 1927.

 

[3] Cette référence est citée d'après Longo, p. 25.

 

[4] Cf. Wilhelm Wundt, Ethik, deux volumes, Stuttgart, Enke, 1903. W. Wundt est professeur à l'Université de Leipzig.

 

[5] Cf. Dr. Richard Oehler, Friedrich Nietzsche und die Vorsokratiker, Leipzig, Dürrsche Buchhandlung, 1904 [Krummel, II, 387, p. 168-169]. Cf. aussi Krummel, II, 266 et 266a, p. 109.

 

[6] Cf. Krummel, II, 314, p. 128-129.

 

[7] Eugène de Montfort (1877-1936) commence sa carrière littéraire en publiant des poèmes en prose puis des essais.

En novembre 1903, il fonde Les Marges dont il rédige seul le première série de 1903 à 1908 ; par la suite, il continue avec des collaborateurs jusqu'à la guerre. En 1908, il participe à la création de la Nouvelle Revue française dont le premier numéro paraît le 15 novembre. Il se brouille avec le reste du groupe et s'en va. La Nouvelle Revue française prendra un second départ sans lui le 1er février 1909. Cf. Eugène de Montfort, Vingt-cinq ans de littérature française, Paris, Librairie de France, 1920.

 

[8] Il s'agit probablement du poète français Robert, Comte de Montesquiou-Fezensac (1855-1921)

 

[9] Cf. Elisabeth Förster-Nietzsche, Das Leben Friedrich Nietzsche's, 2. Bd., 2. abt., Leipzig, C. G. Naumann, 1904 [Krummel, II, 416, p. 179]. Cf. aussi Krummel, II, 416a, p. 179 et 416b, p. 180.

Cf. Friedrich Nietzsches Briefwechsel mit Fr. Ritschl, J. Burckhardt, H. Taine, G. Keller, Frhrn. v. Stein, G. Brandes, herausgegeben von Elisabeth Förster-Nietzsche und Curt Wachsmuth, Berlin und Leipzig, Schuster und Loeffler, 1904 [Krummel, II, X, p. 159]. Il s'agit du tome 3, 1ère partie des Gesammelte Briefe.

 

[10] Cf. Albert Kalthoff, Zarathustra-Predigten. Reden über die sittliche Lebensauffassung F. Nietzsches, Leipzig, E. Diederichs, 1904 [Krummel, II, 389, p. 169-171. Cf. aussi Krummel, II, 389a, p. 171.

 

[11] Cf. Dr. Phil. Fr. Rittelmeyer, Friedrich Nietzsche und die Religion. Vier Vorträge, Ulm, Heinr. Kerler, 1904 [Krummel, II, 386, p. 167-168]. Voir aussi Krummel, II, 386a et 386b, p. 168.

 

[12] Cf. Rudolf Willy, Friedrich Nietzsche. Eine Gesammtschilderung, Zürich, Schulthess, 1904 [Krummel, II, 384, p. 166-167].

 

[13] Cf. Dr. Jakob J. Hollitscher, Friedrich Nietzsche. Darstellung und Kritik, Wien und Leipzig, W. Braunmüller, 1904 [Krummel, II, 377, p. 163-164].

 

[14] R. Hourticq est agrégé de philosophie.

 

[15] Cf. Arthur Drews, Nietzsches Philosophie, C. Winter, Heidelberg, 1904 [Krummel, II, 324, p. 133-134].

 

[16] Cf. Oscar Ewald, Nietzsches Lehre in ihren Grundbegriffen. Die ewige Wiederkunft des Gleichen und der Sinn des Übermenschen. Eine kritische Untersuchung, E. Hofmann, Berlin, 1903 [Krummel, II, 314, p. 128-129].

 

[17] Eugen Kretzer est l'auteur d'un article intitulé « Gobineau, Nietzsche, Chamberlain » publié en juillet 1902 dans le Frankfurter Zeitung : cf. Krummel, II, 204, p. 84-85.

 

[18] Cf. Emile Tardieu, L'ennui, étude psychologique, Paris, Alcan, 1903.

 

[19] Lucien Jean est le pseudonyme de Jean Dieudonné (1870-1908), fils d'ouvrier, ami de Charles-Louis Philippe, de Georges Valois et de Gressent. Il est l'auteur de contes, de nouvelles et de petits essais réunis en un volume intitulé Parmi les Hommes, Paris, Société du Mercure de France, 1910. En juin, il écrit à G. Valois : « Je sais combien il me manque de volonté, de persévérance pour être celui que j'aurais voulu être. Et si j'ai droit à votre affection, c'est plutôt par l'absence de certains défauts que par des qualités ; d'ailleurs j'en suis heureux et je serais fier de me savoir parfaitement bon. Je ne nie pas que j'eusse voulu aussi édifier une œuvre, je n'y crois plus aujourd'hui, la vie est trop dure et je ne suis pas assez fort » ; lettre inédite citée d'après Henri Poulaille, Nouvel âge littéraire, deuxième édition, Bassac, Ed. plein chant, 1986 d'après laquelle nous citons, p. 242.

 

[20] Cette référence est citée d'après Longo, p. 23.

 

[21] Paris, Alcan.

 

[22] Cf. Carl Friedrich Selle, Herbert Spencer und Friedrich Nietzsche. Vereinigung der Gegensätze auf Grund einer neuen These, Leipzig, J. A. Barth, 1902 [Krummel, II, 213, p. 88]. Cette thèse de l'Université de Leipzig est aussi publiée sous le titre Die Philosophie der Weltmacht. Ein Entwurf [Krummel, II, 213a, p. 88]

 

[23] Cf. Prof. Dr. Paul Schwartzkopff, Das Leben als Einzelleben und Gesamtleben, Halle a. S. et Brème, Müller, 1903. Né en 1849, Paul Schwartzkopff est l'auteur de Nietzsche der "Antichrist". Eine Untersuchung, Wilh. Schäfer, Schkeuditz b. Leipzig, 1903 [Krummel, II, 309, p. 125].

 

[24] Guillaume Apollinaire est le pseudonyme de Wilhelm Apollinaris de Kostrowitzky (1880-1918), poète qui fréquente les mardis de Rachilde et collabore au Mercure de France à partir de 1904.

 

[25] Paris, librairie Hachette, 1904.

Gustave Lanson (1857-1934), ancien élève de l'Ecole normale, commence par enseigner la rhétorique à Toulouse. Docteur ès lettres en 1888, il est nommé maître de conférence à l'Ecole normale et à la Sorbonne en 1900 où il enseigne l'éloquence française. A partir de 1910, il sera assesseur au doyen de la Faculté des lettres. De 1920 à 1927, il sera directeur de l'Ecole normale.

 

[26] Paul Wiegler (1878-1949) est l'auteur en 1901 de Geschichte der deutschen Philosophie im neunzehnten Jahrhundert : cf. Krummel, II, 26, p. 12.

 

[27] Cf. Oscar Lévy, Das neunzehnte Jahrhundert, Dresden, E. Pierson, 1904 [Krummel, II, 350, p. 151-152].

 

[28] Paris, Alcan, 1904.

 

[29] Berlin, Harmonie, 1904.

 

[30] Masson et Cie éditeurs, 1903.

Né en 1866, Georges Dumas est un ancien élève de l'Ecole normale supérieure. Agrégé de philosophie, docteur en médecine, docteur ès lettres, il est chargé du cours de psychologie expérimentale à la Sorbonne en 1902. Il sera professeur titulaire en 1912. Il publie de nombreux travaux de psychologie scientifique, collabore régulièrement à la Revue philosophique et au Journal de psychologie qu'il fonde avec Pierre Janet. Il sera élu membre de l'Académie de médecine en 1926 et membre de l'Académie des sciences morales et politiques en 1933.

 

[31] C'est le dernier numéro du Festin d'Esope fondé par G. Apollinaire en octobre 1903.

 

[32] Tübingen et Leipzig, Mohr, 1904.

 

[33] Paris, Michalon, 1904. Avec une préface de M. H. Morselli.

G. -L. Duprat est docteur ès lettres, professeur au lycée d'Aix.