Bibliographie inédite des publications françaises sur Nietzsche 1868-1940

(Laure Verbaere et Donato Longo)

 

(en savoir plus)

Charles Rappoport (1865-1941)


Militant communiste d'origine russe, émigré en France en 1887

lire Charles Rappoport, Une vie révolutionnaire : 1883-1940, les mémoires de Charles Rappoport, texte établi et annoté par Harvey Goldberg et Georges Haupt, édition achevée et présentée par Marc Lagana, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l'homme, 1991.

voir Traces orales: conférences (1902)



RAPPOPORT Charles, « Pierre Lavroff », in Revue socialiste, tome 31, n°185, mai 1900, p. 528-537.

A propos de l’immoralisme et du nietzschéanisme (p.529).

 

RAPPOPORT Charles, "La vraie question", in Le Socialiste, 14 mai 1905, p. 2.

A propos de l'idée de nation. Note: "Je ne veux pas même effleurer ici les bases théoriques du patriotisme doctrinal. Tout le monde sait, même dans le monde bourgeois, que depuis les philosophes stoïciens jusqu’à Frédéric Nietzsche, en passant par Spinoza, Voltaire, Lessing, Gœthe, Schiller, Ludwig Boerne et Henri Heine, — tous plus « cosmopolites » qu' « internationalistes », — ce sont ces vrais « citoyens du monde «, ces glorieux « sans-patrie » qui ont le plus contribué à l’honneur et à la gloire de leur pays natal. Et presque tous ont été persécutés par les nationalistes et les « patriotes » de l’époque."

Article cité et commenté dans la Gazette de France, 14 mai 1905, p. 1.

 

RAPPOPORT Charles, "La Faillite morale de la Bourgeoisie", in Le Midi socialiste, 17 janvier 1909, p. 1.

Note: "De Bonald, Joseph de Maistre, et tout récemment, Nietzsche, le philosophe des hoberaux allemands et polonais, ont précédé M. Georges Soreî, dans les Réflexions sur la violence, prêchant le culte de la cruauté qui, dans la pratique, aboutit tout naturellement à la glorification de la bête humaine et du régime de l’exploitation de l’homme par l’homme."

 

RAPPOPORT Charles, Encyclopédie socialiste, syndicale et coopérative de l'Internationale ouvrière. 4 La révolution sociale, Paris, Quillet, 1912.

Nietzsche est critiqué dans le chapitre XIV: la critique de l'anarchisme individualiste (p. 315-319).