Bibliographie inédite des publications françaises sur Nietzsche 1868-1940
(Laure Verbaere et Donato Longo)
Menuisier, Eugène Camille Marie Dieudonné fréquente les milieux libertaires. Accusé d'avoir participé au premier braquage de la "bande à Bonnot", il est condamné en 1913 aux travaux forcés à perpétuité et envoyé en Guyane. Il clame toujours son innocence et Albert Londres mène des campagnes pour sa grâce, en vain. Il s'évade le 6 décembre 1926. Il obtient une remise de peine en 1927 et s'installe comme décorateur fabricant de meubles dans le faubourg Saint-Antoine, à Paris.
Notice dans Le Maitron
DIEUDONNE Eugène, "De l'anarchie à la Guyane. Souvenirs d'Eugène Dieudonné, avec avant-propos de Victor Méric", in Paris-Soir, 8 janvier 1926, p. 2. [L.V.]
X. Nietzsche. Le feuilleton a commencé le 4 décembre 1925 avec "quelques mots d'avertissement" de Victor Méric.