Bibliographie inédite des publications françaises sur Nietzsche 1868-1940

(Laure Verbaere et Donato Longo)

 

(en savoir plus)

Henri Bergson (1859-1941)


Rapportant en 1942 une conversation avec Bergson de 1936, I. Benrubi raconte: « "Nietzsche est un excellent écrivain qui trouve l’expression la plus significative pour ce qu’il veut dire et se distingue par là de la plupart des philosophes allemands.” Cette remarque de Bergson m’a intéressé aussi en ce sens qu’elle m’a montré qu’il avait lu Nietzsche depuis nos entretiens à l’Avenue des Tilleuls où il me disait qu’il ne l’avait jamais lu parce qu’il n’aimait pas lire des ouvrages écrits en aphorismes. » (Souvenirs sur Henri Bergson, Neuchatel et Paris, Delachaux et Niestlé, 1942, p. 125.)

Lire les entretiens de Jacques Chevalier avec Henri Bergson (qui évoque plusieurs fois Nietzsche)

Cf. Caterina Zanfi, Bergson et la philosophie allemande 1907-1932, Paris, Armand Colin, 2013.

 

Voir les dédicaces de Charles Andler à Henri Bergson



BERGSON Henri, « La philosophie française », in Revue de Paris, 22e année, tome 3, 15 mai 1915, p. 236-256.

Ecrit destiné à être distribué sous la forme d’une brochure aux visiteurs de l’Exposition de San Francisco. Il est aussi destiné à être publié, avec d’autres travaux, dans un livre à paraître intitulé La science française.(1915)

A propos des travaux d’Alfred Fouillée, note : « Moins célèbre que Nietzsche, Guyau avait soutenu, avant le philosophe allemand, en termes plus mesurés et sous une forme plus acceptable, que l’idéal moral doit être cherché dans la plus haute expansion possible de la vie. » (p. 249).

 

BERGSON Henri, « La philosophie », in Collectif, La science française, tome 1, Paris, Ministère de l’instruction public et des beaux-arts, 1915, p. 14-35

L’ouvrage est une compilation de brochures distribuées aux visiteurs de l’Exposition de San Francisco. L’étude de Bergson a été publiée par ailleurs dans la Revue de Paris du 15 mai 1915.

A propos des travaux d’Alfred Fouillée, Bergson note : « Moins célèbre que Nietzsche, Guyau avait soutenu, avant le philosophe allemand, en termes plus mesurés et sous une forme plus acceptable, que l’idéal moral doit être cherché dans la plus haute expansion possible de la vie. » (p. 28)