Bibliographie inédite des publications françaises sur Nietzsche 1868-1940

(Laure Verbaere et Donato Longo)

 

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Henri Ghéon (1875--1944)


Henri Ghéon est le pseudonyme d'Henri Vauglon. Docteur en médecine, il s'est tourné vers la littérature et est devenu un critique et un auteur dramatique fécond.



GHEON Henri, "Notes sur une renaissance dramatique (quatrième article). Le Roi Candaule", in L'Ermitage, août 1901, p. 107-119.

Note: "Nos auteurs n'ont point lu Nietzsche; pire, ils ne l'ont pas senti; car on peut sentir Nietzsche sans l'avoir lu" (p. 113)

Article repris dans Nos directions, Paris, NRF, 1911.

 

GHEON Henri, "Les lectures du mois", {Chroniques du mois}, in L'Ermitage, volume 25, n˚9, septembre 1902, p. 234-240.

Compte-rendu de Dostoïevski, Un adolescent. "Nietzsche prétendait que Dostoïevski était le seul romancier qui lui eût appris quelque chose sur l'homme", p. 235 ; décrit le monde de Dostoïevski : "Monde d'action, de passion, de drame ; monde sans non-valeurs ; avant Nietzsche, monde nietzschéen" (p. 237).

 

GHEON Henri, "Les lectures du mois", {Chroniques du mois}, in L'Ermitage, volume 25, n˚11, novembre 1902, p. 395-398.

Compte-rendu de Paul-Louis Garnier, Réflexions sur Nietzsche (p. 398).

 

GHEON Henri, "Les lectures", {Chroniques du Mois}, in L'Ermitage, volume 25, n˚12, décembre 1902, p. 460-467.

Compte rendu de Nietzsche, Le Voyageur et son Ombre (p. 463-465).

 

GHEON Henri, « Les lectures », {Chroniques du mois}, in L'Ermitage, volume 28, n˚9, septembre 1903, p. 64-73.

Compte-rendu de Nietzsche, La Volonté de Puissance, 2 volumes (p. 64-66).

 

GHEON Henri, « Les lectures », {Chroniques du mois}, in L'Ermitage, volume 28, n˚9, septembre 1903, , p. 64-73.

Selon Henri Ghéon, Nietzsche fut un poète (p. 66).

 

GHEON Henri, « Les lectures », {Chroniques du mois}, in L'Ermitage, volume 29, n˚3, mars 1904, p. 223-227.

Compte-rendu de Paul-Louis Garnier, Les Fins de l'Art contemporain (p. 224-225) ; regrette les égarements liés à la « fougue lyrique » de l'auteur mais conclut en louant « sa précieuse intuition de critique » : « J'en veux pour garant les pages consacrées à Dostoïewsky et à Nietzsche, -Nietzsche, précurseur de tous en universalité. » (p. 225)

 

GHEON Henri, « Dieu à Paris. Romantisme et classicisme nietzschéens », in Antée, n˚8, 1er janvier 1907, p. 852-859.

S'indigne : « Chambalot!... Donc, le nietzschéisme qui n'avait pas encore touché les masses vient de retentir à tous les échos du tréteau surélevé de la grande Comédie, par le porte-voix éclatant de M. Paul Adam. Et, bonnes gens, le nietzschéisme, écoutez bien, c'est... Chambalot!! - N'insistons pas. M. Henri Albert a suffisamment répudié le disciple indigne et cocasse dans un récent article. Toute doctrine aura connu ainsi les exagérations ridicules et dénuées de sens, dès qu'elle aura quitté le livre. » (p. 855-856)

 

GHEON Henri, "Ecce Homo ou le « cas Nietzsche »", in Nouvelle revue française, tome 1, n°9, 1909, p. 161-173.

Insiste : "Oui, en dépit de Mme Förster-Nietzsche, c'est un fait avéré, que commencé peut-être comme un examen de conscience, Ecce Homo devint vite, dans l'esprit de Nietzsche, un appel strident au public. Ecrite pour lui seul ou pour quelques amis, son apologie personnelle perd toute la portée cynique qu'il convient de lui conserver. Prenons-la donc pour ce qu'elle est vraiment, pour ce que Nietzsche a voulu qu'elle fût." (p. 163)

Il précise qu'il "comprend par quel sentiment de pudeur, la soeur du philosophe voulut retarder cet éclat suprême" mais ajoute aussitôt : "Mais voile-t-on l'ivresse de Dionysos? - Non certes, Mme Foerster-Nietzsche n'avait pas le droit de substituer sa propre pudeur à l'impudeur du grand homme." (p. 163)

 

GHEON Henri, Nos directions, Paris, NRF, 1911.

Contient l'article publié dans L'Ermitage en août 1901: "Notes sur une renaissance dramatique (quatrième article). Le Roi Candaule", in L'Ermitage, août 1901, p. 107-119.

Note: "Nos auteurs n'ont point lu Nietzsche; pire, ils ne l'ont pas senti; car on peut sentir Nietzsche sans l'avoir lu".

 

GHEON Henri, "Poèmes", in Mercure de France, 1er octobre 1915, p. 216-224.

Contient: "A Frédéric Nietzsche" (p. 221-224).