Bibliographie inédite des publications françaises sur Nietzsche 1868-1940

(Laure Verbaere et Donato Longo)

 

(en savoir plus)

Robert de Souza (1864-1946)


Poète symboliste français.


SOUZA Robert de, "Un prophète, par Ray Nyst", {Les livres}, in Mercure de France, tome 15, n˚68, août 1895, p. 236-246.

Robert de Souza résume le livre : "La justice et la vertu n'existent pas. Il n'y a que la force et la victoire. Pour toute existence, tel est donc l'idéal : vaincre et régner. (...)". Il ajoute aussitôt : "Je ne sais si Nietzsche eût été content de cette interprétation" et conclut un peu plus loin : "Le lyrisme joue quelquefois de mauvais tours à la philosophie et la transforme en salade japonaise" (p. 243-244).

 

SOUZA Robert de, {Journaux et revues}, in Mercure de France, tome 18, n˚78, juin 1896, p. 454-459.

Compte-rendu d'un article de René Doumic, "La critique apocalyptique", publié dans la Revue des Deux Mondes du 15 avril 1896. Robert de Souza traduit Representative Men d'Emerson par Les Sur-humains (p. 455).

 

SOUZA Robert de, {Journaux et revues}, in Mercure de France, tome 18, n˚78, juin 1896, p. 454-459.

Compte-rendu d'un article de Camille Mauclair publié dans la Revue encyclopédique. L'article est longuement cité, notamment le passage évoquant Nietzsche (p. 459).

 

SOUZA Robert de, "Sartor Resartus, vie et opinions de Herr Teufelsdroeckh, par Thomas Carlyle", {Littérature}, in Mercure de France, tome 31, n˚117, septembre 1899, p. 782-787.

Compte-rendu qui débute ainsi : "Carlyle appartient à cette race éparse et spéciale, comme Montaigne, Pascal, Rousseau, Novalis, Renan, Taine, Emerson, Tolstoï ou Nietzsche, des penseurs" (p. 782).

 

SOUZA Robert de, Où nous en sommes. La victoire du silence, Paris, H. Floury, 1906.

"Il est clair que si l'on ne parle plus de Wagner ni d'Ibsen, c'est qu'ils sont assimilés. Nous n'avons plus à les aimer d'une façon extérieure à nous, nous les aimons en nous-mêmes ; ils font partie de notre chair, ils recomposent en nous une nouvelle substance. Notre curiosité de l'étranger n'en est pas amoindrie ; le prouve assez la vogue récente des musiciens russes et des écrivains Gorki, Tchékhov ; ou des Anglais, Kipling et Wells, pendant que Nietzsche, insuffisamment digéré, en est à la période suivante, intermédiaire entre l'émotion initiale et l'assimilation complète." (p. 108)