Bibliographie inédite des publications françaises sur Nietzsche 1868-1940

(Laure Verbaere et Donato Longo)

 

(en savoir plus)

Jean de Gourmont (1877-1928)


Jean de Gourmont, critique littéraire français, est le frère de Remy de Gourmont.

Notice biographique et bibliographie



GOURMONT Jean de, « Les Nietzschéennes », in Mercure de France, tome 47, n˚163, juillet 1903, p. 101-111.

 

GOURMONT Jean de, « Nietzsche et la réforme philosophique, par Jules de Gaultier », {Littérature}, in Mercure de France, tome 47, n˚165, septembre 1903, p. 748-749.

 

GOURMONT Jean, de, « Nietzsche à Sorrente », in Le Festin d'Esope, n˚2, décembre 1903, p. 26-29.

 

GOURMONT Jean de, {Littérature}, in Mercure de France, tome 49, n˚171, mars 1904, p. 748-755.

Bref extrait et court commentaire au sujet d'Henri Albert, Frédéric Nietzsche, publié dans la Bibliothèque Internationale d'édition (p. 753).

 

GOURMONT Jean de, "L'idée du retour éternel dans les religions de l'Inde", in Mercure de France, tome 57, n˚199, 1er octobre 1905, p. 338-356.

 

GOURMONT Jean de, « André Gide : Amyntas », {Littérature}, in Mercure de France, tome 62, n˚220, 15 août 1906, p. 583-585.

Reconnaît une « concordance entre les idées de M. Gide et celle de Nietzsche » et ajoute aussitôt : « sans doute Nietzsche a-t-il précisé et fixé quelques-unes des idées de M. Gide. Il ne faut pas craindre de se laisser influencer par un esprit supérieur : la crainte de « l'influence » est le signe d'une vanité étroite. » (p. 584) Poursuit en encourageant la lecture du roman de Gide, l'Immoraliste, « qui est plus qu'une transposition des idées de Nietzsche. » (p. 584) Conclut en s'exclamant : « Soyons immoralistes ». (p. 585)

 

GOURMONT Jean de, {Liitérature}, in Mercure de France, 1er septembre 1909, p. 119-123.

Se moque des comptes rendus de Philippe-Emmanuel Glaser (p. 121-122). A propos de celui qui est consacré à Daniel LesueurNietzschéenne, note: "M. Glaser a décidément un sens critique des plus justes; pour lui Nietzsche est commenté dans le roman de Mme Daniel Lesueur, Nietzschéenne, « d'une façon si lumineuse tout à la fois, et si typique, que, grâce à vous, lui dit-il, nous entendrons peut-être désormais dire moins de sottises sur le compte du pauvre et grand philosophe allemand ». Si encore c'était de l'ironie." (p. 122)

 

GOURMONT Jean de, {Littérature}, in Mercure de France, t. 86, n°314, 16 juillet 1910, p. 321--325.

Compte-rendu de Louis MaigronLe Romantisme et les Moeurs. (p. 321-323)

 

Note: "M. Maigron note encore à la fin de son volume qu'il y a actuellement une reprise des idées romantiques « singulièrement favorisée par l'influence de Nietzsche »; il faudrait dire par l'influence de Nietzsche déformé par les écrivains du boulevard qui ne l'ont pas lu; et s'ils l'ont lu ne l'ont pas compris. Si Nietzsche, dans sa doctrine, s'élève au-dessus du bien et du mal, s'il prêche les vertus qui disent « oui » à la vie, il méprise la faiblesse, et la passion est une faiblesse. Il dit que l'homme est quelque chose qui doit être surmonté. Mais, M. Gaston Deschamps ne comprendra jamais, lui qui traite Nietzsche d' « arriviste » (on ne saura jamais pourquoi) qu'un nietzschéen ou une nietzschéenne n'est pas celui qui s'abandonne à toutes les impulsions de ses désirs, mais celui qui sait dominer sa sensibilité et maîtriser ses instincts et ses passions". (p. 323)

 

GOURMONT Jean de, "Paul Mélia: Stendhal et ses commentateurs", {Littérature}, in Mercure de France, tome 96, n°355, 1er avril 1912, p. 591.

Note que l'auteur montre l'influence de Stendhal sur Nietzsche.

 

GOURMONT Jean de, "Memento", {Littérature}, in Mercure de France, tome 98, n°363, 1er août 1912, p. 626-628.

A propos de Pierre Normand, L'annonciation, "disciple de Nietzsche" (p. 628).