Bibliographie inédite des publications françaises sur Nietzsche 1868-1940

(Laure Verbaere et Donato Longo)

 

(en savoir plus)

« Sa situation vis-à-vis du penseur allemand est celle d’un disciple, mais d’un disciple qui conserve une grande liberté d’esprit, va plus loin que son maître, et se distingue de lui par des qualités toutes personnelles, le goût de l’ordre constructeur et une sagesse qui lui permettent d’ignorer cette fureur combative dont Nietzsche fut toujours animé. » (LOUIS THOMAS, 1908)

Jules de Gaultier (1858-1942)


Jules Achille de Gaultier de Laguionie (connu comme Jules de Gaultier) est né le 2 juin 1858 à Paris et mort en janvier 1942 à Boulogne-sur-Seine. Philosophe français aujourd’hui tombé dans l’oubli, il jouit d’une certaine renommée pendant un temps, surtout pendant la Belle Epoque, dans le monde des lettres et de la pensée. Il fut l’auteur d’une douzaine de livres et de nombreux articles, et collaborateur aux revues les plus prestigieuses de son temps telles que La Revue Blanche, la Revue des Idées, et surtout le Mercure de France dont il écrivit pendants quelques années la chronique philosophique. Il se tint à l’écart de la philosophie officielle, qu’il détestait, et n’exerça jamais de fonction universitaire. Il fut très influencé par des écrivains français (surtout Flaubert) et des philosophes allemands (Kant, Schopenhauer et par Nietzsche auquel il consacra de nombreux ouvrages et articles de revue). Son idée fondamentale fut la notion du « bovarysme », qui lui permet d’examiner les limites de la connaissance et les manières par lesquelles l’homme crée une image faussée et embellie, voire mensongère, de la réalité.  -[Don Longo, 2014]

Voir Alice Gonzi, Jules de Gaultier: la filosofia del bovarismo, Florence, Le Càriti Editore, coll. "Logos", 2008; Alice Gonzi, "La première réception de Nietzsche en France: Gaultier, Chestov, Bataille, Fondane" (2010) et sa bibliographie des œuvres de Jules de Gaultier.



GAULTIER Jules de, "Frédéric Nietzsche", in Revue Blanche, tome 17, n˚132, 1er décembre 1898, p. 515-524.

 

GAULTIER Jules de, "De Kant à Nietzsche", in Mercure de France, tome 30, n˚112, avril 1899, p. 52-105.

"Introduction" et "I. L'Instinct vital, Platon, le Judaïsme".

 

GAULTIER Jules de, "De Kant à Nietzsche : L'Instinct de la Connaissance. Kant et l'Hindouisme", in Mercure de France, tome 30, n˚114, juin 1899, p. 664-703.

 

GAULTIER Jules de, "De Kant à Nietzsche : Les Idoles du ciel logique : Vérité", in Mercure de France, tome 31, n˚115, juillet 1899, p. 41-65.

 

GAULTIER Jules de, "De Kant à Nietzsche : Les Idoles du ciel logique : Liberté", in Mercure de France, tome 31, n˚116, août 1899, p. 346-371.

 

GAULTIER Jules de, "De Kant à Nietzsche : La Régression philosophique", in Mercure de France, tome 32, n˚118, octobre 1899, p. 136-174.

 

GAULTIER Jules de, "De Kant à Nietzsche : La Transformation philosophique", in Mercure de France, tome 32, n˚120, décembre 1899, p. 719-748.

 

GAULTIER Jules de, "De Kant à Nietzsche : Frédéric Nietzsche", in Mercure de France, tome 33, n˚121, janvier 1900, p. 76-115.

 

GAULTIER Jules de, "De Kant à Nietzsche : Frédéric Nietzsche (suite)" in Mercure de France, tome 33, n˚122, février 1900, p. 318-352.

 

GAULTIER Jules, "De Kant à Nietzsche : Métaphysiques et Morales du point de vue de la Connaissance", in Mercure de France, tome 33, n˚123, mars 1900, p. 667-686.

 

GAULTIER Jules de, "Réponse à l'enquête sur le protestantisme", in L'Action française, t. 2, 15 mai 1900, p. 852-869.

Evoque Nietzsche.

 

GAULTIER Jules de, "Le bovarysme des Déracinés", in Mercure de France, tome 35, n˚ 127, juillet 1900, p. 5-30.

Après avoir redéfini le Bovarysme, Gaultier compare la théorie de "groupement national" de Maurice Barrès avec "la belle analyse de Nietzsche", p. 9-10. Analyse plus particulièrement les Déracinés et dresse de nombreux parallèles avec Nietzsche qu'il cite à plusieurs reprises (p. 13-30).

 

GAULTIER Jules, "Frédéric Nietzsche", in L'Illustration, 15 septembre 1900, p. 172.

 

GAULTIER Jules de, De Kant à Nietzsche, Paris, Société du Mercure de France, 1900, 355 pages, vol. in-18.

Réunion des articles publiés dans le Mercure de France en 1899 et 1900.

Ibid., 3ème édition, 1905.

 

GAULTIER Jules, "Le philosophe comme créateur de valeurs", in Flegrea 1, 20 Janvier 1901, p. 137-155.

 

GAULTIER Jules de, "Le sens de la hiérarchie chez Nietzsche", in Revue hebdomadaire, tome 4, 16 mars 1901, p. 509-539.

 

GAULTIER Jules de, "Vérités et vérité", {Réponses}, in La Fronde, 15 septembre 1901, p. 2.

Sollicité pour répondre à la question: "Y a-t-il des vérités ou la vérité existe-t-elle?", Jules de Gaultier évoque Nietzsche.

 

GAULTIER Jules de, « Etat de la philosophie en France », in Flegrea, 20 novembre 1901, p. 345.

 

GAULTIER Jules de, "Enquête sur l'influence allemande. M. Jules de Gaultier", in Mercure de France, tome 44, n˚155, novembre 1902, p. 328-332.

"Un Pascal, qui procède en ceci d'un Montaigne, les barrières religieuses ôtées, professe en morale un nihilisme de même ordre que celui d'un Machiavel, un nihilisme précurseur de celui de Nietzsche qui, à cet égard, accepte aussi pour ancêtre un La Rochefoucauld ou un Montesquieu" (p. 329). Cite Nietzsche pour affirmer la suprématie française : "Nietzsche a nommé la forme française "l'unique forme d'art moderne" (Humain, trop humain). Il n'en voyait d'autre à lui comparer que la grecque. Faut-il rappeler qu'il nous a donné dans Par delà le bien et le mal ce témoignage : "la noblesse européenne, celle du sentiment, du goût, des mœurs, la noblesse enfin dans l'acceptation la plus élevée du mot est l’œuvre et l'invention de la France" (p. 330). Nietzsche constitue "le plus puissant antidote contre le rationalisme à forme théologique instauré par Kant. A ce titre, contre l'influence allemande de Kant, il nous faut accepter l'influence allemande de Nietzsche comme souverainement efficace et bienfaisante" (p. 332). Il conclut : Nietzsche, Schopenhauer, Nietzsche sont "des hommes d'un haut génie dont l’œuvre, largement humaine, est faite pour nous stimuler et conquérir notre admiration" (p. 332).

 

GAULTIER Jules de, "Flaubert et le bovarysme. L'Enfance. -Le Génie. -Le Snobisme" in Revue du nouveau siècle 4, 1902, p. 258-265.

 

 

 

GAULTIER Jules de, Nietzsche et la réforme philosophique, Paris, Société du Mercure de France, 1904, 311 pages, vol. in-18.

 


 

GAULTIER Jules de, « Schopenhauer et Nietzsche », in Revue des idées, volume 1, n˚2, 15 février 1904, p. 135-144.

 

GAULTIER Jules de, « Schopenhauer et Nietzsche », in Revue des idées, volume 1, n˚3, 15 mars 1904, p. 200-212.

Suite et fin.

 

GAULTIER Jules de, « Nietzsche et la pensée française », in Mercure de France, tome 51, n˚177, septembre 1904, p. 577-602.

 

GAULTIER Jules de, « Nietzsche et la croyance idéologique », in Revue des Idées, volume 1, n˚9, 15 septembre 1904, p. 677-694.

 

GAULTIER Jules de, « Frédéric Nietzsche. Par delà le Bien et le Mal, prélude d'une philosophie de l'avenir », {Notes et analyses}, in Revue des idées, volume 1, 1904, p. 384-385.

Compte-rendu de la nouvelle version française de Jenseits von Gut und Böse, cette fois entièrement traduite par Henri Albert.

 

GAULTIER Jules de, « Frédéric Nietzsche. La Volonté de Puissance, essai de transmutation de toutes les valeurs », in Revue des idées 1, 1904, p. 385-387.

 

GAULTIER Jules de, « La métaphysique du spectacle », in Mercure de France, tome 60, n˚209, 1er mars 1906, p. 22-34.

Rappelle la définition et la réflexion autour de la notion de Bovarysme qu'il a exposées dans Nietzsche et la Réforme philosophique, p. 22-23. A propos de l'immoralisme de Nietzsche, se réfère à son De Kant à Nietzsche (p. 28-29).

 

GAULTIER Jules de, L'indépendance de la morale et l'indépendance des mœurs, Paris, Société du Mercure de France, 1907.

 

GAULTIER Jules de, « La dépendance de la morale et l'indépendance des mœurs », in Revue philosophique de la France et de l'étranger, tome 64, n˚10, octobre 1907, p. 337-364.

Exposé inspiré de la pensée de Nietzsche et qui contient des références explicites. Définit la morale en tant que phénomène social, un « instinct du troupeau dans l'individu selon la formule de Nietzsche. » (p. 349) Décrit le parti-pris, « ce roc de fatalité », ce « je suis cela » de Nietzsche. » (p. 362) Parle du « créateur de valeurs de Nietzsche ». (p. 363)

 

GAULTIER Jules de, "Le bovarysme de l'histoire", in Mercure de France, tome 72, n°260, 16 avril 1908, p. 577-593.

Discussion en regard de Nietzsche, Considérations inactuelles. David Strauss. De l'utilité et des inconvénients des études historiques, traduites par Henri Albert. Rappelle sa théorie du Bovarysme et précise en effet que l'examen des Considérations inactuelles "permettra de préciser, par des applications concrètes, les vues abstraites et théoriques que l'on vient de rappeler." (p. 579)

A propos de l'article de Louis Dumur : "Quelque sympathie qu'inspire la pensée de M. Louis Dumur, excellente à tant d'égards, et en raison même de l'autorité que l'on attribue à ses jugements critiques, il est impossible de ne pas protester contre cette appréciation (...). M. Dumur a-t-il oublié cet aphorisme de la Volonté de Puissance où Nietzsche, niant la possibilité que l'existence ait un but ("Si la vie avait un but, il serait atteint de toute éternité"), nie l'existence de l'être au profit d'un devenir sans fin! Nietzsche est expressément le philosophe du devenir et pour se former une idée du sens plus général de sa philosophie, il faut en revenir au jugement déjà cité que je portais sur elle en De Kant à Nietzsche et selon lequel je la tenais pour un principe d'accélération du mouvement de la vie éternellement impatiente de se surmonter en ne nouvelles métamorphoses." (p. 583)

 

GAULTIER Jules de, "Nietzsche contre le surhomme", in Mercure de France, tome 74, n°268, 16 août 1908, p. 561-585.

Reconnaît en Louis Dumur "un de ces ennemis dont il convient de se parer" mais ajoute aussitôt : "Je voudrais seulement lui faire accepter un terrain de mésintelligence moins contestable que celui qu'il a choisi. Je voudrais montrer qu'il n'est point utile, pour marquer son désaccord avec Nietzsche, de mettre Nietzsche en désaccord avec lui-même." (p. 561)

Renonce à le "réconcilier avec Nietzsche" mais continue juste après : "Je voudrais insister de nouveau pour faire voir que cet état de contradiction de Nietzsche avec lui-même n'existe pas (...)." (p. 561)

Avant d'entrée dans des considérations philosophiques, il reconnaît au passage : "Je sais bien que M. Dumur (...), dès qu'il prend l'offensive contre Nietzsche, cède à l'aversion que lui inspire, en raison de l'importance exagérée, à son gré, qu'elle assume dans l'œuvre, l'une des deux tendances de la philosophie nietzschéenne (...)."

Il suppose :" Par une opposition de termes, qui l'entraîne, je l'imagine, très au delà de sa pensée, en contraste avec la philosophie du Surhomme, il la nomme la philosophie du soushommes." (p. 562)

Cependant il constate et finalement condamne : "(...) il discrédite d'un terme péjoratif une partie de cette philosophie que je tiens quant à moi pour un contrepoids indispensable à l'autre, et à vrai dire pour aussi forte et non moins belle." (p. 562)

 

GAULTIER Jules de, "Une philosophie est-elle encore possible?", in Mercure de France, tome 75, n°270, 16 septembre 1908, p. 245-252.

 

GAULTIER Jules de, "Nietzsche et M. Louis Dumur", {Echos}, in Mercure de France, tome 75, n°270, 16 septembre 1908, p. 359-361.

Contre Louis Dumur, cite des exemples de cas dans lesquels Nietzsche a pris le parti du mouvement. Il reconnaît que Nietzsche a parfois aussi des partis pris en faveur du pouvoir d'arrêt et poursuit : "Ils ne feront qu'attester, mis en regard des partis pris contraires que je viens d'énumérer, que Nietzsche (...) apprécie bien la réalité comme un compromis entre deux tendances contraires et que, (...), il tente de fortifier, selon les circonstances, tantôt l'une et tantôt l'autre de ces tendances."

Il conclut : "Non, la pensée de Nietzsche ne comporte pas de contradiction. Tout penseur a le droit d'opposer à ses appréciations des appréciations contraires, mais non pas, en logique, de voir une contradiction de Nietzsche dans le fait d'une contradiction de sa pensée personnelle avec celle de Nietzsche." (p. 361)

 

GAULTIER Jules de, "Les deux erreurs de la métaphysique", in Revue philosophique de la France et de l'étranger, tome 67, n°2, février 1909, p. 113-141.

Expose la théorie de la connaissance de Kant en renvoyant à un de ses propres ouvrages sur Nietzsche. (p. 128)

 

GAULTIER Jules de, "Pragmatisme", in Mercure de France, tome 77, n°279, 1er février 1909, p. 408-428.

Moins une étude sur le pragmatisme qu'une longue réaction contre l'article de Georges Batault. S'explique longuement et clairement : "Ces rectifications ne sont pas sans importance, il me faut le dire, pour que le terme atténué dont j'use ici ne se confonde pas trop avec un euphémisme. Pourtant, je ne publierais pas cette réponse en cette place, si ce qu'elle implique de personnel n'entraînait des développement d'un ordre général, ne mettait en cause une notion autour de laquelle semble graviter l'intérêt de presque toutes les discussions philosophiques de l'heure présente : il s'agit de la notion de pragmatisme. Ajoute encore : Il m'a semblé d'ailleurs qu'en cette revue, où j'ai exposé une part considérable de mes points de vue philosophiques, laisser passer les appréciations de M. Batault sur mes propres idées, sur mes évaluations relatives à la pensée de Nietzsche, sur les rapports de ma conception métaphysique de l'existence avec celle de Nietzsche sans y contredire, c'était les tenir pour valables, et c'est pourtant, sur bien des points, ce que je ne saurais faire." (p. 408)

Se défend point par point contre tous les reproches que Batault lui a adressés, tant quant à la méthode que sur le fond. Il nie particulièrement être un philosophe intellectualiste et revendique au contraire hautement sa qualité de pragmatiste. C'est, il le précise lui-même, "l'objet principal" de son article. Pour le reste, c'est-à-dire sa qualité à représenter la philosophie de Nietzsche, il se défend à l'aide de citation mais ajoute seulement brièvement : "Quant à quelques insinuations plus particulières, contenues dans l'étude de M. Batault, je n'y insisterai guère. Selon M. Batault, j'aurais choisi, pour en faire état, dans l'oeuvre de Nietzsche, un passage isolé où serait exprimée une manière de voir en contradiction avec l'orientation générale de la pensée de Nietzsche. C'est ce qu'il faudrait voir." (p. 426)

Il ajoute un peu plus loin, toujours brièvement : "Je ne vois pas qu'il ait produit (...) aucun argument d'aucune sorte. Je ne puis prendre, en effet, pour des arguments, quelques phrases désobligeantes à mon endroit, où, (...) mes procédés d'exposition de la pensée de Nietzsche sont incriminés (...)" (p. 428)

 

GAULTIER Jules de, "Albert Schinz : Anti-pragmatisme", {Philosophie}, in Mercure de France, tome 80, n°292, 16 août 1909, p. 709-711.

Note en préambule : "Tout ce qui vaut quelque chose dans la doctrine à la mode du pragmatisme est dans Nietzsche, et s'y trouve exprimé avec une bien autre force et une autre beauté que celles qui se rencontrent dans les thèses des philosophes américains ou anglais." (p. 709) Remarque que ce n'est pas qu'ils manquent de vigueur ou d'ingéniosité mais que tout est "faussé chez eux par le souci moral qui les guide et les induit aux pires paradoxes."

 

GAULTIER Jules de, "Georges Batault : Quatre méditations sur Nietzsche", {Philosophie}, in Mercure de France, tome 80, n°292, 16 août 1909, p. 713.

Se contente de signaler les méditations "inspirées par un pèlerinage accompli à quelques-uns des lieux où vécut le maître de la Volonté de Puissance, de Sils Maria à Weimar."

 

GAULTIER Jules de, "Frédéric Nietzsche: Ecce Homo, suivi de Poésies", {Philosophie}, in Mercure de France, tome 83, 16 janvier 1910, p. 323-326.

Cite un passage relatif à Zarathoustra "afin de rappeler et de fixer le ton de ces pages d'autobiographie et d'autocritique au cours desquelles Nietzsche, au moment précis où sa pensée va se voiler, - en une sorte de pressentiment physiologique, - embrasse d'un long regard l'ensemble de son oeuvre dont il vient à cette époque de concentrer, dans la Volonté de puissance, le sens suprême." (p. 323) Remarque que ce ton "ne va pas sans choquer l'oreille d'un certain nombre de lecteurs." N'entend pas dissimuler cette impression mais au contraire la souligner pour l'analyser (p. 323-324). Expose que c'est seulement ainsi "qu'il sera permis de proclamer l'intérêt passionnant qui s'attache à cette publication." Celui-ci réside d'une part dans le fait que Nietzsche "ne possède plus le pouvoir d'inhibition considérable qu'il lui fallut, durant les années antérieures pour maîtriser la puissance prodigieuse d'élan et de bond d'où jaillit le rythme de sa pensée" (p. 325) et d'autre part, parce qu'elle contient des indications en vue de l'interprétation de l'oeuvre et de sa signification véritable (p. 325-326).

 

GAULTIER Jules de, "Comment naissent les dogmes", in Paris-Midi, 1er septembre 1911, p. 2. 

Evoque ce qui arrive quand "la noble philosophie de Nietzsche" est mal comprise.

Article repris en 1912.

 

GAULTIER Jules, "Le génie de Flaubert", in Mercure de France, tome 100, n°370, 16 novembre 1912, p. 225-260.

Evoque Nietzsche (p. 253 et 260).

 

GAULTIER Jules de,  "Nietzsche et la vertu des contraires", Mercure de France, 1912.

 

GAULTIER Jules de, Entretiens avec ceux d'hier et d'aujourd’hui. Comment naissent les dogmes?, Paris, Mercure de France, 1912.

Contient: "Nietzsche et la vertu des contraires" (p. 191-234).

Un extrait a paru dans Paris-Midi du 22 avril 1912.

 

GAULTIER Jules de, "La guerre et les destinées de l'art", in Le Monde nouveau, août 1920, p. 1898-1912.

Dans cet article de 1920, il poursuivit les réflexions commencées vingt ans auparavant dans son livre De Kant à Nietzsche (Paris, Mercure de France, 1900, rééd. 2006). Il parle longuement de son ouvrage précédent. -[Don Longo, 2014]

 

GAULTIER Jules de, "Nietzsche et sa pensée", in Le Monde nouveau, 15 janvier 1922, p. 203-207.

 

GAULTIER Jules de, "Nietzsche et sa pensée", in Le Monde nouveau, 15 novembre 1922, p. 128-131.

Nietzsches Wirkung auf Frankreich

GAULTIER Jules de, "Introduction à une morale de la force", in Revue philosophique de la France et de l'étranger, tome 95, janvier-juin 1923, p. 348-378.

 

GAULTIER Jules de, La sensibilité métaphysique, Paris, Ed. du Siècle, 1924.

 

GAULTIER Jules de, "Introduction" de Léon Chestov, L'idée de Bien chez Tolstoï et Nietzsche, Paris, Ed. du Siècle, 1925.

Une partie de l'introduction est publiée dans le Mercure de France, 1er mai 1925.

 

 

GAULTIER Jules de, Nietzsche, Paris, Ed. du Siècle, 1926.

 

Dans un compte-rendu d'une réédition, Emile Bréhier mentionne ce qu'on appellerait aujourd'hui l'antisémitisme des propos.

Wirkung Nietzsches auf Frankreich

GAULTIER Jules de, "Léon Chestov: Sur les confins de la vie", in Revue philosophique de la France et de l'étranger, tome 104, novembre-décembre 1927, p. 470-472.

 

GAULTIER Jules de, "De l'éthique à l'esthétique à travers la mystique", in Revue philosophique de la France et de l'étranger, tome 105, mai-juin 1928, p. 385-427.

 

GAULTIER Jules de, La sensibilité métaphysique, Paris, Alcan, 1928.

 

GAULTIER Jules de, "Nietzsche et le retour éternel", in Mercure de France, tome 227, 1er mai 1931, p. 513-549.

Un extrait est publié dans Les Nouvelles littéraires, 23 mai 1931, p. 9.

 

GAULTIER Jules de, "Métamorphose de la conscience morale chez Nietzsche", in Revue philosophique de la France et de l'étranger, tome 116, juillet-décembre 1933, p. 5-27.