Bibliographie inédite des publications françaises sur Nietzsche 1868-1940 (Laure Verbaere et Donato Longo)

1868-1910: BIBLIOGRAPHIE ET COMMENTAIRES DE LAURE VERBAERE

 

(en savoir plus)

1898


Ouvrages qui évoquent Nietzsche


LANGLOIS Charles-Victor et SEIGNOBOS Charles, Introduction aux études historiques, Paris Hachette, 1898.

Dans la conclusion, évoque la critique d'inutilité adressée à l'histoire. En note, évoque aussi l'idée que "la connaissance de l'histoire est nuisible et paralyse", selon F. Nietzsche, Unzeitgemässe Betrachtungen, II. Nutzen und Nachtheil der Historie für das Leben. (p. 279)

2ème édition, 1899.

 

LE ROUX Hugues, Nos filles : qu’en ferons-nous ?, Paris, C. Lévy, 1898.

Constate et déplore l'influence de Nietzsche chez les jeunes p. 103 et 106

 

LICHTENBERGER Henri, Richard Wagner poète et penseur, Paris, Alcan, 1898.

2ème édition, 1899.

3ème édition, 1902.

4ème édition, 1907.

 

ROD Edouard, Essai sur Goethe, Paris, 1898. [9]

 

SOREL Georges, "Préface" à Saverio MERLINO, Formes et essence du socialisme, Paris, V. Giard et E. Brière, 1898, p. I-XLV.

Note: "Le socialisme est une question morale. en ce sens qu'il apporte au monde une nouvelle manière de juger tous les actes humains et, pour employer une célèbre expression de Nietzche, une nouvelle évaluation de toutes les valeurs. (…) Il serait inutile d'énumérer toutes les thèses dont le socialisme poursuit le renversement; et nous ne sommes encore qu'au commencement!" (p. XLII)

(…) Si nous jugeons le socialisme chrétien incapable de résoudre la question sociale, c'est qu'il manque de cette notion de la catastrophe morale; c'est qu'il nie la nouvelle évaluation de toutes les valeurs. La morale qu'il veut imposer au prolétariat est une morale d'esclaves, alors que le prolétariat a acquis la claire conscience de sa force et alors qu'il aspire à une morale d'hommes libres." (p. XLIII)

Conclut: "C'est dans cette nouvelle évaluation de toutes les valeurs par le prolétariat militant que consiste la haute originalité du socialisme contemporain." (p. XLV) 

 

TOLSTOÏ Léon, Qu'est-ce que l'art?, Paris, Perrin, 1898.

Traduit (et modifié) par Teodor de Wyzewa.

Allusions critiques à Nietzsche.

 

TOLSTOÏ Léon, Qu'est-ce que l'art?, Paris, Ollendorf, 1898.

Traduit par Ilia Halpérine-Kaminski.

Allusions critiques à Nietzsche.

 

ZOLA Emile, Les trois villes. Paris, Charpentier et Fasquelle, Paris, 1898.[13]

Cite Nietzsche (p. 199).