Bibliographie inédite des publications sur Nietzsche 1868-1940

(Laure Verbaere et Donato Longo)

 

(en savoir plus)

Henri Lichtenberger (1864-1941)

Germaniste français

A lire: Germanisten im Osten FrankreichsRöhrig Universitätsverlag, 2002 (Actes du colloque organisé le 27 mars 2000 à Saarbrücken). Aussi: "Henri Lichtenberger, Begründer der französischen Germanistik und Mittler zwischen Frankreich und Deutschland", in Hans Manfred Bock, Kulturelle Wegbereiter politischer Konfliktlösung, Tübinge, Gunter Narr Verlag, 2005, p. 217-232.

Aussi: Alexandre Kostka: "Un ambassadeur des archives Nietzsche à Paris? La correspondance entre Elisabeth Förster-Nietzsche et Henri Lichtenberger", in id. (éd.) Paris-Weimar, Weimar-Paris. Kunst- und Kulturtransfer um 1900, Tübingen, Stauffenburg, 2004, p. 177-200 (Cahiers Lendemains, 2)


"Le nom de Nietzsche circule depuis longtemps tandis que c'est à peine si les Français se doutent de ce qu'il signifie. (…) L’excellent livre d'Henri Lichtenberger a eu le mérite de couper court à des légendes et à des travestissements fabuleux, dont profitait l'instinctive hostilité de beaucoup d'autres." (Pierre Lasserre, 1900)

 

"La Philosophie de Nietzsche a eu l'immense mérite d'acclimater Nietzsche en France ; mais, antérieur à la publication des ouvrages posthumes et de la correspondance de Nietzsche, il a besoin aujourd'hui de retouches." (Charles Andler, 1910)



LICHTENBERGER Henri, « Quelques lettres inédites de Nietzsche », in Cosmopolis, mai 1897, p. 460-474.

Cf. Krummel, I, AU, p. 196.

Entend prouver que Nietzsche n'était pas un ennemi de la femme comme certains le prétendent et comme certains de ses écrits pourraient le laisser présumer : « La légende qui s'est formé autour du nom de Nietzsche veut qu'il ait été, à l'exemple de son maître Schopenhauer un contempteur impertinent et acerbe de la femme. On cite de lui des aphorismes "cruels" dans le goût de celui-ci : "Tu vas chez les femmes? N'oublie pas le fouet!" ou encore cet autre : "Une femme savante doit avoir quelque tare physiologique". Tout récemment sa réputation de misogyne a même été consacrée par un petit scandale public : les journaux ont relaté, au début de l'année dernière, les mésaventures d'un privat-docent d'une université suisse, qui, pour avoir trop complaisamment disserté sur certaines opinions irrévérencieuses du maître à l'égard du beau sexe, s'était vu ignominieusement "conspué" d'abord, et ensuite abandonné par la moitié de son auditoire. Ceux qui seraient tentés, sur ces données, de se représenter Nietzsche sous les traits toujours légèrement ridicules d'un ennemi des femmes ne liront pas sans quelque étonnement les lettres publiées à la suite de cet article (...) » (p. 460).

Evoque l'état de santé de Nietzsche : « (...) Nietzsche ressentait alors les premières atteintes de ce mal terrible qui a changé sa vie en un long martyre et qui, tandis qu'il écrivait ces lettres, faisait parfois déjà trembler sa main et altérait l'harmonie de sa magnifique écriture de philologue » (p. 461).

Explique qu'il veut « accorder deux personnages en apparence si contradictoires » : « (...) le Nietzsche impertinent et misogyne de la légende et le Nietzsche sentimental et un peu rêveur qui sait si bien goûter le charme d'une amitié de femme et que laissent entrevoir ces lettres »  (p. 461).

S'étonne des « colères » qu'elle a soulevées chez certains commentateurs et insiste : « Mais ce serait une lourde erreur que de prendre Nietzsche, sur la foi de leurs démonstrations hostiles, pour un contempteur des femmes » (p. 468).

Rapporte que Nietzsche « ignora toujours le grand amour comme l'amour vulgaire » et conclut : « Si peu que nous connaissions encore de sa biographie, du moins savons-nous qu'à diverses reprises il a eu des femmes pour amies et pour confidentes : sa sœur, Mme Förster-Nietzsche, qui vient de raconter l'histoire si attachante de sa jeunesse, Mlle Malvida de Meysenbug, l'auteur des Mémoires d'une idéaliste, Mme Lou Andreas-Salomé, la confidente de ses angoisses intellectuelles et morales, à qui nous devons l'étude la plus pénétrante qui ait paru sur l'évolution des idées de Nietzsche » (p. 469).

Traduction d'un ensemble de lettres de Nietzsche à Louise Ott.

 

LICHTENBERGER Henri, "L'homme de science et le philosophe d'après les idées de Nietzsche", in Revue des revues, 15 janvier 1898, p. 204-211.

Extrait de son livre à paraître, La philosophie de Nietzsche.



 

LICHTENBERGER Henri, La philosophie de Nietzsche, Paris, Alcan, 1898, 187 pages, vol. in-18, Bibliothèque de philosophie contemporaine.

Ibid., 2ème édition, 1898.

Ibid., 3ème et 4ème édition, 1899.

Ibid., 5ème édition, 1900

Ibid., 6ème édition, 1901.

Ibid., 7ème édition, 1903.

Ibid., 8ème édition, 1904.

Ibid., 9ème édition, 1905.

Ibid., 10ème édition, 1907.

Ibid., 11ème édition, 1908.

Ibid., 13ème édition, 1912.

 

Nouvelle édition, augmentée des Aphorismes et fragments traduits, Paris, Alcan, 1923.

 

 

La philosophiie de Friedrich Nietzsche 1898
1898

Une traduction est publiée en Allemagne en 1899 : cf. Die Philosophie Friedrich Nietzsches. Eingeleitet und übersetzt von Elisabeth Förster-Nietzsche, Dresden und Leipzig, Carl Reissner, 1899, LXIX, 216 p. [Krummel, I, 405, p. 226 et 405a, p. 227].

2ème édition, 1900.

3ème édition, 1905.

 

Une nouvelle édition est publiée sous le titre Nietzsche und sein Werk, von Elisabeth Förster-Nietzsche und Henri Lichtenberger, Dresden, Reissner, 1928.

 

 

Die Philosophie Friedrich Nietzsches 1899
1899
Nietzsche und sein Werk 1928
1928

 

L'ouvrage de Lichtenberger est traduit en anglais: The gospel of superman. The philosophy of Friedrich Nietzsche, translated from the french of Henri Lichtenberger, with an introduction, by J. M. Kennedy, New York, Macmillan Company, 1910.

2ème édition, 1912.

 

Nouvelle édition, avec une préface d'Henri Lichtenberger de 1925, London, Allen and Unwin, 1926, XXXIII, 219 p. (D'après Weimarer Nietzsche Bibliographie, Identnummer: 101)

the gospel of superman
1912

 

Voir la Weimarer Nietzsche Bibliographie pour les autres traductions: néerlandais (1903), espagnol (1910), russe (1901 et 1906), polonais (1905), tchèque (1900).

 


 

LICHTENBERGER, "Frédéric Schlegel", in Revue hebdomadaire des cours et conférences, tome 6, mars-juillet 1898, p. 651-669.

Cours à l'Université de Nancy en 1897-1898. Mentionne Stirner et Nietzsche.

 

LICHTENBERGER Henri, "Edouard Rod. - Essai sur Goethe", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚9, 15 septembre 1898, p. 381-384.

Expose dans ses grandes lignes la "thèse défendue par M. Rod avec infiniment de talent, d'ingéniosité et aussi de solide érudition" mais ajoute à cet égard, dans une note : "Signalons en passant une inexactitude - absolument insignifiante d'ailleurs - que M. Rod commet p. 306. Il semble croire que Goethe ne connaissait pas l'expression d'Uebermensch illustrée récemment par Nietzsche. Or le mot se trouve dans la scène où l'Esprit de la Terre apparaît à Faust et lui dit : Welch erbaermlich Grauen faszt Uebermenschen dich" (p. 383).

 

LICHTENBERGER Henri, "Hans Gallwitz. - Friedrich Nietzsche. Ein Lebensbild", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚9, 15 novembre 1898, p. 384-386.

Commence par remarquer que le livre "occupe une place à part dans la littérature nietzschéenne" (p. 384). Résume l'étude en émettant quelques réserves. Conclut : "Mais ces critiques, somme toute peu importantes, n'enlèvent rien au mérite du livre de M. G. dont je ne saurais assez louer les qualités de robuste franchise et de parfaite loyauté. J'ajoute que cette sympathie que Nietzsche inspire à M. G. me paraît, tout compte fait, beaucoup moins paradoxale qu'il ne peut sembler au premier abord. M. G., qui est une âme religieuse, a très justement senti chez Nietzsche un instinct religieux dévoyé peut-être (si l'on se place au point de vue chrétien) mais très fort" (p. 385)

 

LICHTENBERGER Henri, Richard Wagner poète et penseur, Paris, Alcan, 1898.

2ème édition, 1899.

3ème édition, 1902.

4ème édition, 1907.

 

LICHTENBERGER Henri, "Eugen Heinrich Schmitt. Friedrich Nietzsche an der Grenzscheide zweier Weltalter", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome I, n˚4, 15 avril 1899, p. 398-399.

Constate que l'auteur voit dans Nietzsche "le plus admirable des continuateurs de Jésus" (p. 398). Doute que ses théories trouvent beaucoup d'adhérents (p. 399). Apprécie que l'auteur montre qu'"il serait naïf de prendre à la lettre l'apologie de la "superbe bête de proie fauve", que, de même, le "Surhomme" de Nietzsche ne doit pas être considéré comme une hypothèse physiologique". Cependant, considère qu'il y a un risque d'altérer la religion de Nietzsche et celle du Christ à force de vouloir trop les concilier.

 

LICHTENBERGER Henri, "F. Nietzsche. Ainsi parlait Zarathoustra, traduit par Henri Albert. Par delà le Bien et le Mal, traduit par L. Weiscopf et G. Art", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome I, n˚4, 15 avril 1899, p. 398-400.

Souligne qu'il ne faudrait pas commencer la lecture de Nietzsche en commençant par Ainsi parlait Zarathoustra puis s'intéresse longuement à la méthode de traduction d'Henri Albert et de ses collaborateurs qui lui paraît être "somme toute, la meilleure possible dans l'espèce (p. 399). Précise : "Ils se sont efforcés de rendre aussi exactement, aussi fidèlement que possible le texte de Nietzsche sans se laisser aller à la tentation - très grande lorsqu'on traduit Zarathustra surtout - de se contenter d'un à peu près plus ou moins "poétique". (...) Remercions donc les traducteurs de leur méritoire abnégation et de nous avoir donné un Nietzsche vrai plutôt qu'un Nietzsche fleuri ou pompeux et de lecture facile" (p. 399). Signale et corrige quelques erreurs (p. 400) avant de conclure : "Mais ce sont là des vétilles (...). Tous ceux qui désirent connaître et comprendre Nietzsche en France devront avoir recours à cette belle traduction qui pourra tenir lieu de l'original à ceux qui ne savent pas l'allemand et sera un recours précieux aux autres pour l'intelligence complète du texte. Espérons que les autres œuvres de Nietzsche, en particulier La Généalogie de la Morale, suivront de près les deux volumes de traduction qui viennent de paraître".

 

LICHTENBERGER Henri, "Friedrich Nietzsche", in Revue hebdomadaire, tome 8, 8 juillet 1899, p. 183-212.

 

LICHTENBERGER Henri, "Th. Ziegler. - Die geistigen und socialen Stroemungen des neunzehnten Jahrhunderts", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚9, 15 novembre 1899, p. 371-373.

Estime que le livre de Ziegler est "quelques chose d'assez arbitraire et artificiel", mais qu'il est cependant "d'un très grand intérêt et mérite le succès". Note les sympathies marquées de Ziegler pour les tendances socialistes mais reconnaît qu'"il rend aussi pleinement compte du courant individualiste contemporain" et ajoute : "il parle de Nietzsche en bons termes, avec équité et mesure, sans le confondre purement et simplement avec les anarchistes de lettres, et lui assigne sa place à la suite et un peu au-dessus de Schopenhauer dans l'histoire de la pensée allemande" (p. 372).

 

LICHTENBERGER Henri, "Th. Ziegler. Friedrich Nietzsche", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚9, 15 novembre 1899, p. 374-375.

Soutient que l'ouvrage "mérite assurément une place d'honneur dans le bibliothèque toujours croissante des écrits sur Nietzsche" (p. 374). Précise que Theobald Ziegler n'est pas "nietzschéen" et regarde l'influence de Nietzsche "comme un peu malsaine au fond et assez éphémère" (p. 374). Estime qu'il "rapetisse par trop son modèle" et conclut pour sa part : "le "cas" Nietzsche est et restera un événement européen comme le cas Wagner, et cela même après qu'il aura cessé d'être à la mode, même si l'individualisme continue à être refoulé par le socialisme" (p. 375).

 

LICHTENBERGER Henri, "O. Ritschl. Nietzsches Welt- und Lebensanschauung in ihrer Entstehung und Entwicklung dargestellt und beurtheilt", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚9, 15 novembre 1899, p. 374-375.

Souligne que l'auteur "ne condamne pas en bloc l'immoraliste et l'athée de Nietzsche", mais essaie de "séparer le bon grain de l'ivraie". Précise qu'à cet effet, l'auteur oppose nettement le Nietzsche de la période positive, qu'il admire, et le Nietzsche de l'idéal du Surhomme à partir de Zarathoustra, qu'il condamne (p. 375). Remarque : "(...) j'ai peine à comprendre comment on peut tout à la fois admirer si chaudement les œuvres de la première et se montrer si dur pour celle de la seconde" et conclut : "(...) je crains que l'antipathie pour les théories de Nietzsche considérées en elle-même n'ait rendu M. R. plus sévère que de raison pour la personnalité morale de leur auteur et pour son génie d'écrivain".

 

LICHTENBERGER Henri, "G. A. Tienes. Nietzsches Stellung zu den Grundfragen der Ethik genetisch dargestellt", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚9, 15 novembre 1899, p. 374-375.

Estime qu'il s'agit d'"un résumé consciencieux, utile à consulter, mais trop timide des idées de Nietzsche sur les questions essentielles de la morale", d'une étude trop impersonnelle qui se réduit "presque uniquement à la juxtaposition d'une série de passages de Nietzsche abrégés ou textuellement cités ; c'est un assemblage de matériaux plutôt qu'une construction" (p. 375).

 

DARLU Alphonse (dir.), Etudes sur la philosophie morale au XIXème siècle, conférences de l'Ecole des Hautes Etudes sociales, par MM. G. Belot, A. Darlu, Ch. Gide, M. Bernès, A. Landry, J. -E. Roberty, R. Allier, H. Lichtenberger et L. Brunschwicg, Paris, Alcan, 1903. [Bibliothèque générale des sciences sociales, vol. in-8.

Recueil de neuf leçons professées à l'Ecole libre des Hautes Etudes sociales. L'étude d'Henri Lichtenberger porte sur Nietzsche. Selon l'INB, "Frédéric Nietzsche", p. 243-278.

  

LICHTENBERGER Henri, "La littérature nietzschéenne", in Revue encyclopédique, tome X, n˚ 331, 6 janvier 1900, p. 1-4.

 

LICHTENBERGER Henri, "Réponses. Nietzsche et Wagner", in La Fronde, 1 avril 1900, p. 3.

Réponse d'Henri Lichtenberger à une question posée dans la revue le 25 mars: "Pourquoi Nietzsche après avoir tant admiré Wagner, est-il devenu un de ses adversaires?"

 

LICHTENBERGER Henri, "Une nouvelle théorie de la "transvaluation des valeurs"", in Revue de synthèse historique tome 1, n˚3, 1900, p. 241-253.

 

LICHTENBERGER Henri, "Richard M. Meyer. - Die deutsche Litteratur des neunzehnten Jahrhunderts", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome I, n˚5, 15 mai 1900, p. 500-501.  

Conteste la périodisation du livre, notamment l'opposition entre les périodes 1880-90 et 1890-1900, comme "période de la nervosité" et "période de concentration et de recueillement" : "M. Meyer n'est-il pas arrivé à ces formules en se débarrassant en quelque sorte par avance et un peu artificiellement des personnalités qui dominent véritablement les dernières années du siècle, de Nietzsche qu'il relègue dans la période de 1870-80 alors que c'est vers 1888 seulement que son influence commence à grandir" (p. 501).

 

LICHTENBERGER Henri, "M. Kufferath. - Musiciens et philosophes", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome I, n˚5, 15 mai 1900, p. 504-505.

S'intéresse exclusivement aux pages que Kufferath consacre à Nietzsche. Expose puis réfute la théorie de l'auteur selon laquelle Nietzsche est devenu un adversaire de Wagner lorsqu'il a commencé à souffrir de troubles mentaux.

 

LICHTENBERGER Henri, "Jules de Gaultier. - De Kant à Nietzsche", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚7, 15 juillet 1900, p. 189-190.

Compte-rendu du livre de Jules de Gaultier, De Kant à Nietzsche.

 

LICHTENBERGER Henri, "Frédéric Nietzsche. - Pages choisies, publiées par Henri Albert ; - Humain trop humain (Première partie), traduit par A. M. Desrousseaux ; - Le Crépuscule des Idoles, Le Cas Wagner, Nietzsche contre Wagner, l'Antéchrist, traduit par Henri Albert", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚7, 15 juillet 1900, p. 191-192.

Compte-rendu de trois volumes de Nietzsche récemment publiés aux éditions du Mercure de France.

 

LICHTENBERGER Henri, "R. Huch. - Mehr Goethe", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚7, 15 juillet 1900, p. 192-193.  

Note que le très vif succès du livre est "un symptôme intéressant des dispositions qui animent en ce moment une grande partie du public allemand. (...) Les "grands" hommes du temps présent lui apparaissent comme de prétentieuses nullités ou tout au plus comme d'honnêtes talents moyens démesurément grossis par une réclame impudente ou par l'engouement imbécile d'un public de badauds", p. 192-193. Expose longuement comment le cas de Nietzsche est présenté, résumant d'entrée : "Voilà d'abord l'homme à la mode par excellence, Nietzsche : il n'est ni un grand philosophe ni un grand poète : nerveux comme une femme hystérique et, par dessus le marché, pédant comme un rat de bibliothèque. (...)" (p. 193).

 

LICHTENBERGER Henri, "J. Wychgram. - Hilfsbuch für den Unterricht in der deutschen Litteraturgeschichte", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚7, 15 juillet 1900, p. 193-194.

Dans ce manuel de littérature allemande à l'usage des établissements d'enseignement secondaire, regrette "l'absence de certains noms (Wagner exclu de l'étude du drame allemand) ; Sudermann omis comme dramaturge et comme romancier alors que Wildenbruch est étudié ; Nietzsche complètement passé sous silence)" (p. 193-194).

 

LICHTENBERGER Henri, "Friedrich Nietzsche", in Revue franco-allemande, octobre 1900, p. 193-197.

Eloge d'Elisabeth Förster-Nietzsche : "Onze ans se sont écoulés depuis, pendant lesquels Nietzsche, à jamais incurable, a été soigné avec le plus admirable dévouement par sa mère et par sa sœur, Mme Elisabeth Förster-Nietzsche. Destinée terrible à coup sûr, mais non dépourvue d'une grandeur tragique, d'une apaisante mélancolie" (p. 196).

Portrait d'un Nietzsche paisible et grand dans sa chute : "La maladie, du moins - et ce fut une grande consolation pour ses proches - ne l'a pas dégradé. Je l'ai vu, il y a deux ans à peine ; sa figure, profondément marquée par la douleur, était encore étrangement expressive ; ses yeux, comme tournés vers le dedans, semblaient perdus dans je ne sais quel rêve intérieur. Et dans son fauteuil de malade d'où son regard pouvait errer sur les collines de Thuringe et sur la ville de Weimar baignée, à ses pieds, dans les rayons du soleil couchant, il semblait se recueillir doucement en attendant le grand sommeil de la bonne mort qui vient de clore à jamais ses yeux fatigués" (p. 197).

 

LICHTENBERGER Henri, "La France et l'Allemagne jugées par Nietzsche", in Revue de Paris, 1er octobre 1900, p. 629-651.

 

LICHTENBERGER Henri, "Albrecht Rau. - Die Ethik Jesu. Ihr Ursprung und ihre Bedeutung vom Standpunkte des Menschentums", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome I, n˚1, 15 janvier 1901, p. 56-57.

Signale que "les analogies qu'on peut constater entre les idées de M. R. et celles de Nietzsche (dont le nom revient souvent dans le livre de M. R.) sont toutes de surface"(p. 57). Mentionne les différences fondamentales et conclut en insistant à nouveau : "L'auteur de Zarathustra ne partage donc à aucun degré l'optimisme scientifique et la foi humanitaire qui inspirent d'un bout à l'autre le livre de M. R.".

 

LICHTENBERGER Henri, "Mis de la Mazellière. La peinture allemande au XIXe siècle", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome I, n˚1, 15 janvier 1901, p. 57-59.

Souligne une confusion dans l'ouvrage : "M. de la Mazellière se borne à distinguer deux subdivisions seulement dans l'école moderne : une ère de pessimisme et de réaction et une ère de réalisme à outrance, confondant de la sorte sous la même étiquette le réalisme proprement dit et le néo-romantisme ou le néo-idéalisme. Il se trouve ainsi amené à faire, par exemple, de Nietzsche - le plus grand poète lyrique de notre fin de siècle - un représentant du réalisme (...) et à présenter comme "l'homme de l'Allemagne nouvelle" le contempteur le plus violent et le plus sarcastique de la culture néo-impériale!" (p. 58). Conteste la présentation que l'auteur propose de Klinger (p. 58-59) et note pour sa part : "Klinger comme Nietzsche appartient à l'espèce des homines religiosi. Et ce n'est pas sur une négation, mais sur un cri d'immense enthousiasme que s'achève leur œuvre" (p. 59).

 

LICHTENBERGER Henri, "L'individualisme de Nietzsche", in Entre camarades, Paris, Alcan, 1901, p. 341-357.

 

LICHTENBERGER Henri, "M. Necker. - Marie von Ebner-Eschenbach nach ihren Werken geschildert", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome I, n˚5, 15 mai 1901, p. 500-501.

Rapporte que la baronne d'Ebner-Eschenbach est "nettement hostile à l'Allemagne "nouveau jeu", révolutionnaire, pessimiste, irrespectueuse du passé et mécontente du présent, immoraliste et athée, à l'Allemagne des naturalistes, des néo-idéalistes ou de Nietzsche" (p. 501).

Se demande si le biographe n'est pas allé un peu trop loin dans l'éloge : "(...) je ne puis m'empêcher d'avoir des doutes quand je vois M. N. tout prêt à mettre la baronne d'Ebner-Eschenbach au niveau ou au-dessus d'un Grillparzer, d'un Anzengruber, d'un Gottfried Keller surtout, ou encore à l'opposer à Nietzsche" (p. 501).

 

LICHTENBERGER Henri, "Hermann Türck. Der geniale Mensch", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome I, n˚5, 15 mai 1901, p. 501-502.

S'étonne de voir l'auteur "persister dans ses jugements si étroits sur Nietzsche et sur Ibsen. Rien ne me semble tout à la fois plus facile et aussi plus injuste que de condamner ces deux grands esprits en les présentant comme des champions du pur égoïsme et de l'individualisme absolu. (...) Ce sont là des procédés de "polémique" que devrait s'interdire un auteur qui tient l'objectivité pour la première des vertus" (p. 502).

 

LICHTENBERGER Henri, "Friedrich Nietzsches Gesammelte Briefe", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome I, n˚5, 15 mai 1901, p. 502.

Compte-rendu de la correspondance de Nietzsche publiée par Elisabeth Förster-Nietzsche.

 

LICHTENBERGER Henri, "J. Zeitler. - Nietzsches Aesthetik", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome I, n˚5, 15 mai 1901, p. 503-504. 

 

LICHTENBERGER Henri, "A. Seidl. - Moderner Geist in der deutschen Tonkunst", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome I, n˚5, 15 mai 1901, p. 505-506. 

Signale que l'auteur "est volontiers "fragmentiste" comme Nietzsche ou Rodin et se défie des grandes constructions systématiques" (p. 505). Distingue des wagnériens de droite et des wagnériens de gauche, des "hérétiques, des schismatiques qui cherchent de nouvelles formes d'art par delà le wagnérisme et se font solennellement excommunier par les fidèles" (p. 506). Ajoute aussitôt : "Le grand apostat de wagnérisme, Nietzsche, a été le premier de ces chercheurs" : il a posé les problèmes que le XXe siècle devra résoudre".

 

LICHTENBERGER Henri, "A. Bartels. - Geschichte der deutschen Litteratur", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚7, 15 juillet 1901, p. 172-173.

Note : "Peut-être pourrait-on lui reprocher de citer plus fréquemment qu'il ne serait utile dans un livre de vulgarisation des "autorités" comme Hebbel ou O. Ludwig, Gervinius ou Hettner, Scherer ou Nietzsche. Mais il est juste d'ajouter que M. B. a son goût très personnel et qu'il l'exprime très franchement" (p. 172).

 

LICHTENBERGER Henri, "P. Deussen. - Erinnerungen an Friedrich Nietzsche", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚7, 15 juillet 1901, p. 176. 

 

LICHTENBERGER Henri, "Msgr. E. L. Fischer. - Friedrich Nietzsche. der "Antechrist" in der neuesten Philosophie", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚7, 15 juillet 1901, p. 176-177.

 

LICHTENBERGER Henri, "Friedrich Nietzsche. - Nachgelassene Werke : tome XI, Unveröffentlichtes aus der Zeit des Menschlichen, Allzumenschlichen und der Morgenröthe ; t. XII, Unveröffentliches aus der Zeit der Fröhlichen Wissenschaft und des Zarathustra", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚9, 15 novembre 1901, p. 378-381.

 

LICHTENBERGER Henri, "K. Lamprecht. Zur jüngsten deutschen Vergangenheit", {Bibliographie. Analyses}, in Revue de synthèse historique, tome IV-2, n˚11, avril 1902, p. 251-254.

 

LICHTENBERGER Henri, "Le testament philosophique de Nietzsche", in Revue de Paris, volume 9, n˚8, 15 avril 1902, p. 779-808.

 

LICHTENBERGER Henri, "G. Naumann. - Zarathustra-Commentar", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome I, n˚5, 15 mai 1902, p. 504-505.

 

LICHTENBERGER Henri,"H. Vaihinger. - Nietzsche als Philosoph", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚10, 15 décembre 1902, p. 485-486.

 

LICHTENBERGER Henri, "K. Lamprecht. - Zur jüngsten deutschen Vergangenheit", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome I, n˚5, 15 mai 1902, p. 497-498.

Rapporte que l'auteur estime que "l'époque présente est une sorte de recommencement de la période primitive" (p. 498). Exemple : "(...) en morale, nous avons de part et d'autre le culte des héros, la coexistence d'un certain communisme avec le féroce égoïsme aristocratique du "fauve blond"" (p. 498).

 

LICHTENBERGER Henri, "A. Drews. - Eduard von Hartmanns philosophisches System im Grundriss", {littérature allemande}, in Revue universitaire, tome I, n˚5, 15 mai 1902, p. 502-504.

Fait l'éloge du livre, émet des réserves sur les idées de Hartmann mais conclut : "Quoi qu'il en soit, la Philosophie de l'Inconscient, considérée simplement au point de vue historique, est un fait capital dans l'histoire de la pensée allemande : après le beau livre de M. Drews il n'est plus permis de douter qu'il ne faille placer Hartmann, entre Schopenhauer et Nietzsche, parmi les interprètes les plus autorisés des aspirations de l'âme moderne" (p. 504).

 

LICHTENBERGER Henri, "Enquête sur l'influence allemande. M. H. Lichtenberger", in Mercure de France, tome 44, n˚155, novembre 1902, p. 343-344.

"Je ne crois qu'à la culture française", dit Nietzsche" (p. 343). "Ne nous avisons pas de prendre à la lettre les paradoxes de Nietzsche proclamant "qu'il y a trop de bière dans l'intelligence allemande" ou que "l'Allemagne est le grand pays plat d'Europe" ; ne nous avions pas, surtout, d'en conclure qu'on peut désormais se dispenser de lire Goethe et Kant, Fichte et Hegel, Schopenhauer et Nietzsche,(...)" (p. 343). "Un Nietzsche n'a pas craint, au lendemain de nos désastres, de proclamer hautement que la culture française est, comme la culture grecque, une "réussite" merveilleuse dans les annales de l'humanité et qu'à cet égard la France a bien mérité de l'Europe ; il a étudié avec un sincère enthousiasme notre langue, nos écrivains, nos penseurs ; en est-il pour cela moins original, moins "allemand"?" (p. 344).

 

LICHTENBERGER Henri, "A. Bartels. - Geschichte der deutschen Litteratur", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚10, 15 décembre 1902, p. 484-485.

Souligne que la "caractéristique générale du livre est un "nationalisme" enthousiaste et intransigeant" et signale que l'auteur, foncièrement hostile à toute espèce de cosmopolitisme littéraire, "conjure ses compatriotes de rester résolument des Allemands, de ne pas chercher à devenir comme le leur conseille Nietzsche de "bon Européens"" (p. 484). Emet de nombreuses réserves et remarque notamment : "Je me demande encore si Nietzsche (dont M. B. parle d'ailleurs en termes fort convenables dans l'"aperçu" général de la dernière période) ne méritait pas les honneurs d'une étude spéciale comme poète de Zarathustra qui me paraît bien être un des grands chefs-d’œuvre du lyrisme allemand" (p. 485).

 

LICHTENBERGER Henri, "Arthur Seidl. - Wagneriana", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚10, 15 décembre 1902, p. 487-488.

Précise que l'auteur est un wagnérien, mais un wagnérien "qui a lu Nietzsche, qui l'a compris et dont le culte de Wagner est exempt de tout fanatisme et de toute superstition. Il ne croit pas, assurément, qu'il soit indispensable de renier, comme l'a fait Nietzsche, son maître avec une fureur sacrilège. (...) Mais son wagnérisme ne l'empêche pas non plus de reconnaître que le maître de Bayreuth est désormais une figure historique et que les modernes ne sauraient borner leurs ambitions à continuer ses traditions et ses procédés" (p. 487).

 

LICHTENBERGER Henri, « F. Nietzsches Gesammelte Briefe, t. I (3e édition) et II : Fr. Nietzsches Briefwechsel mit Erwin Rohde », {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome I, n˚5, 15 mai 1903, p. 490-491.

Compte-rendu de la correspondance de Nietzsche publiée par Elisabeth Förster-Nietzsche.

 

LICHTENBERGER Henri, « A. Fouillée. - Nietzsche et l'Immoralisme », {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome I, n˚5, 15 mai 1903, p. 491-493.

Compte-rendu d'Alfred Fouillée, Nietzsche et l'immoralisme (1902).

 

LICHTENBERGER Henri, « Isabelle, Freifrau von Ungern-Sternberg. - Nietzsche im Spiegelbild seiner Schrift », {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome I, n˚5, 15 mai 1903, p. 493.

 

LICHTENBERGER Henri, « D. Merejkowsky. - Tolstoï et Dostoïewsky. La personnalité et l'œuvre », {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome I, n˚5, 15 mai 1903, p. 493-494.

Remarque : Dimitri Merejkowsky "croit pouvoir inférer que la pensée russe est peut-être appelée à la plus haute mission. C'est elle, peut-être, qui est destinée à donner le signal de cette « Renaissance » européenne à laquelle le nihilisme grandiose de Nietzsche a frayé les voies en montrant la contradiction intime et fondamentale, qui gît dans la civilisation européenne. » (p. 494)

 

LICHTENBERGER Henri, « A. Drews. Nietzsches Philosophie », {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚9, 15 novembre 1903, p. 309.

 

LICHTENBERGER Henri, « Raoul Richter. - Friedrich Nietzsche. Sein Leben und sein Werk », {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚9, 15 novembre 1903, p. 309-310.

 

LICHTENBERGER Henri, « Friedrich Nietzsche. - Nachgelassene Werke ; Band IX. Aus den Jahren 1869-1872. - Band X. Aus den Jahren 1872, 1873-1875, 1876. - Band XIII. Unveroeffentliches aus der Umwerthungszeit (1882, 1883-1888) », {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚9, 15 novembre 1903, p. 310-311.

 

LICHTENBERGER Henri, « O. Ewald. - Nietzsches Lehre in ihren Grundbegriffen. Die ewige Wiederkunft des Gleichen und der Sinn des Uebermenschen », {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚9, 15 novembre 1903, p. 311.

 

LICHTENBERGER Henri, « Rittelmeyer. Friedrich Nietzsche und das Erkenntnisproblem », in Revue Critique, tome 56, volume II, 1903, p. 318-319.

 

LICHTENBERGER Henri, « Oscar Lévy. - Das neunzehnte Jahrhundert », {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚6, 15 juin 1904, p. 55.

Constate qu'il s'agit d'un « dithyrambe en l'honneur de Nietzsche. » Résume avant de conclure : « Ce livre, sans prétentions scientifiques, peut offrir un certain intérêt comme profession de foi typique d'un nietzschéanisme intransigeant qui ne doit guère être répandu en Allemagne au delà d'un cercle d'adeptes fort limité sans doute. »

 

LICHTENBERGER Henri, « V. Basch. - L'individualisme anarchiste. Max Stirner », {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚6, 15 juin 1904, p. 59-60.

Constate que si Stirner a depuis peu du succès en Allemagne et en France, c'est parce qu'on voit en lui « le précurseur de Nietzsche. » (p. 59)

Regrette l'absence de renseignements sur la personnalité de Stirner et ajoute : « il me semble qu'il eût été instructif de se rendre compte des différences qui séparent à ce point de vue un Stirner d'un Nietzsche et de voir comment, en dépit d'analogies évidentes, leurs doctrines sont l'expression de tempéraments singulièrement dissemblables et à certains égards presque opposés. » (p. 60).

 

LICHTENBERGER Henri, « Gustav Levy. - Richard Wagners Lebensgang in tabellarischer Darstellung », {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚6, 15 juin 1904, p. 62.

Signale que certains détails sont à rectifier : « Je supprimerais page 56 la note 5 qui semble insinuer que Nietzsche aurait abandonné la cause wagnérienne parce que l'assemblée des « patrons » de l'entreprise de Bayreuth avait repoussé son projet de Mahnruf an die Deutschen ; par contre je noterais en juillet 1876 la publication de Richard Wagner in Bayreuth de Nietzsche qui marque une date dans l'histoire, sinon de Wagner, du moins du wagnérisme. »

 

LICHTENBERGER Henri, « R. Oehler. - Friedrich Nietzsche und die Vorsokratiker », {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚6, 15 juin 1904, p. 60-61.

 

LICHTENBERGER Henri, « Elisabeth Foerster-Nietzsche. - Das Leben Friedrich Nietzsches, II, 2. - Friedrich Nietzsches gesammelte Briefe, III, 1 », {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚10, 15 décembre 1904, p. 429.

 

LICHTENBERGER Henri, « E. Faguet. - En lisant Nietzsche », {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚10, 15 décembre 1904, p. 429-430.

 

LICHTENBERGER Henri, « A. Kalthoff. - Zarathustra-Predigten. Reden über die sittliche Lebensauffassung F. Nietzsches », {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚10, 15 décembre 1904, p. 430-431.

 

LICHTENBERGER Henri, « F. Rittelmeyer. - F. Nietzsche und die Religion. Vier Vorträge », {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚10, 15 décembre 1904, p. 430-431.

 

LICHTENBERGER Henri, « Rudolf Willy. - Friedrich Nietzsche. Eine Gesammtschilderung », {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚10, 15 décembre 1904, p. 431-432.

 

LICHTENBERGER Henri, « J. -J. Hollitscher. - Friedrich Nietzsche. Darstellung und Kritik », {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚10, 15 décembre 1904, p. 432-433.

 

LICHTENBERGER Henri, « A. Drews. Nietzsches Philosophie », in Revue Critique, tome 57, volume I, 1904, p. 55-58.

 

LICHTENBERGER Henri, « O. Ewald. Nietzsches Lehre in ihren Grundbegriffen », in Revue Critique, tome 57, volume I, 1904, p. 97-99.

 

LICHTENBERGER Henri, "Les dernières années de Frédéric Nietzsche", in Revue Germanique, tome 1, n˚2, mars-avril 1905, p. 143-162.

 

LICHTENBERGER Henri, "O. Ewald. - Die Probleme der Romantik als Grundfragen der Gegenwart", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚7, 15 juillet 1905, p. 140. [20]

Constate et regrette que "l'auteur n'ait pas davantage simplifié son exposé qui se complique d'une foule de dissertations ou digressions sur les matières et les personnalités les plus diverses, - problème du Génie, du Judaïsme, de l'Eglise, Spielhagen et Heyse, Wagner et Nietzsche, la Renaissance, Raphaël et Giordano Bruno, etc."

 

LICHTENBERGER Henri, "I. Rouge. - Frédéric Schlegel et la genèse du romantisme allemand", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚7, 15 juillet 1905, p. 140-142. [21]

Regrette que l'auteur n'ait pas fait de comparaison entre la pensée de Schlegel et "l'impressionnisme moderne, notamment avec Nietzsche." (p. 141)

 

LICHTENBERGER Henri, "K. Joël. - Nietzsche und die Romantik", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚7, 15 juillet 1905, p. 144-145. [15]

 

LICHTENBERGER Henri, "E. Seillière. Apollon ou Dionysos. Etude critique sur F. Nietzsche et l'utilitarisme impérialiste. (La philosophie de l'Impérialisme II)", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚7, 15 juillet 1905, p. 145-147.

 

LICHTENBERGER Henri, « Friedrich Nietzsche. - Gesammelte Briefe III, 2 », {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome I, n˚1, 15 janvier 1906, p. 53-54.

Cf. Friedrich Nietzsches Briefwechsel mit Hans von Bülow, Hugo von Senger, Malwida von Meysenbug, herausgegeben von Elisabeth Förster-Nietzsche und Peter Gast, Berlin und Leipzig, Schuster und Loeffler, 1905 [Krummel, II, AC, p. 203].

 

LICHTENBERGER Henri, « N. Awxentieff. - Kultur-Ethisches Ideal Nietzsches. Darstellung und Kritik », {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome I, n˚1, 15 janvier 1906, p. 54.

Cf. Nikolaus Awxentieff, Kultur-Ethisches Ideal Nietzsches. Darstellung und Kritik, Halle, C. A. Kaemmerer, 1905. [Krummel, II, 459, p. 204-205]

 

LICHTENBERGER Henri, « August Horneffer. - Nietzsche als Moralist und Schriftsteller », {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚7, 15 juillet 1906, p. 151-152.

Cf. August Horneffer, Nietzsche als Moralist und Schriftsteller, Jena, Diederichs, 1906 [Krummel, II, 519, p. 229-230].

 

LICHTENBERGER Henri, « A. Düringer. - Nietzsches Philosophie vom Standpunkte des modernen Rechts », {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚7, 15 juillet 1906, p. 152-153.

Cf. Dr. Adalbert Düringer, Nietzsches Philosophie vom Standpunkte des modernen Rechts, Leipzig, Veit, 1906 [Krummel, II, 537, p. 240-241]. Voir aussi Krummel, II, 537a, p. 241.

 

LICHTENBERGER Henri, « Th. Lessing. - Schopenhauer. Wagner. Nietzsche. Einführung in Moderne deutsche Philosophie », {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚9, 15 novembre 1906, p. 326-327.

Cf. Theodor Lessing, Schopenhauer, Wagner, Nietzsche. Einführung in moderne deutsche Philosophie, München, C. H. Beck, 1906 [Krummel, II, 517, p. 227-228].

 

LICHTENBERGER Henri, « E. Kühnemann. – Schiller », {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome I, n˚1, 15 janvier 1906, p. 48-49.

Souligne que c'est devenu un lieu commun d'opposer Goethe et Schiller, « de la glorifier avec Wagner comme le poète du « jeune homme allemand » ou de le railler avec Nietzsche, comme l'incorrigible Moraltrompeter, le héraut de l'impératif du devoir. » (p. 48) Indique que l'auteur trouve dans l’œuvre de Schiller " sa notion centrale de la doctrine nietzschéenne, l'idéal de la personnalité géniale qui vit et se développe selon la loi qu'elle se donne à elle-même. » (p. 49) Signale qu'il se sépare de l'auteur sur certains points de détail, ne voyant pas, « par exemple, la nécessité d'immoler Nietzsche (p. 363) et Ibsen (p. 406) à la gloire de Schiller. » (p. 49)

Cf. E. Kühnemann, Schiller, München, Beck, 1905.

 

LICHTENBERGER Henri, « Georg Brandes. - Henrik Ibsen. Die Literatur, 32e et 33e vol. », {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚9, 15 novembre 1906, p. 327.

Signale qu'il s'agit d' « une agréable causerie sur Ibsen, sa situation dans la littérature européenne, son caractère, l'origine vécu de ses drames, sur les bizarreries de sa nature, sur ses rapports avec Renan ou Nietzsche, etc. »

L'ouvrage de G. Brandes est publié dans la collection Die Literatur, Berlin, Bard u. Marquardt, 1906.

 

LICHTENBERGER Henri, L'Allemagne moderne ; son évolution, Paris, Flammarion, 1907, 399 pages, vol. in-12. (Bibliothèque de philosophie scientifique)

A propos de Nietzsche (p. 304-318).

 

LICHTENBERGER Henri, « Georg Simmel. - Schopenhauer und Nietzsche. Ein Vortragszyklus », {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome I, n˚5, 15 mai 1907, p. 441-442.

Cf. Georg Simmel, Schopenhauer und Nietzsche. Ein Vortragszyklus, Duncker & Humblot, Leipzig, 1907 [Krummel, II, 602, p. 272-273]. Voir aussi Krummel, II, 602a et 602b, p. 274.

 

LICHTENBERGER Henri, « R. Saitschick. - Deutsche Skeptiker : Lichtenberg, Nietzsche. Zur Psychologie des neueren Individualismus », {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome I, n˚5, 15 mai 1907, p. 442-443.

Cf. Robert Saitschick, Deutsche Skeptiker : Lichtenberg - Nietzsche. Zur Psychologie des neueren Individualismus, Berlin, Ernest Hofmann, 1906 [Krummel, II, 542, p. 242-243]. Robert Saitschick (1868-1965), philosophe, professeur à l'Université de Berne en 1889 puis écrivain indépendant à Berlin, Genève et Paris.

 

LICHTENBERGER Henri, « Pierre Lasserre. - Les idées de Nietzsche sur la musique », {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome I, n˚5, 15 mai 1907, p. 443-444.

 

LICHTENBERGER Henri, « Histoire de la musique : la musique allemande au XIXème siècle : Richard Wagner », {Revues générales}, in Revue de synthèse historique, tome XV-2, n˚44, octobre 1907, p. 211-236.

Remarque que « les théories de Wagner sur la musique semblent bien avoir perdu du terrain depuis quelques temps » et souligne : « Il semble que sur ce point en particulier, les critiques de Nietzsche aient fait impression. » (p. 232) A ce sujet, évoque brièvement la thèse récemment soutenue en Sorbonne par Pierre Lasserre, Les idées de Nietzsche sur la musique (p. 232-233).

 

LICHTENBERGER Henri, « Johannes Schlaf. - Der « Fall » Nietzsche. Eine « Ueberwindung » », {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚9, 15 novembre 1907, p. 337-339.

Cf. Johannes Schlaf, Der "Fall" Nietzsche. Eine "Ueberwindung", Leipzig, Theodor Thomas, 1907 [Krummel, II, 657, p. 295-298].

 

LICHTENBERGER Henri, « A. Düringer. - Nietzsches Philosophie und das heutige Christentum », {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚9, 15 novembre 1907, p. 339-340.

Cf. Dr. Adalbert Düringer, Nietzsches Philosophie und das heutige Christentum, Leipzig, Veit, 1907 [Krummel, II, 621, p. 280-281].

 

LICHTENBERGER Henri, « Elisabeth Foerster-Nietzsche. - Das Nietzsche-Archiv, seine Freunde und Feinde », {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚9, 15 novembre 1907, p. 340.

Se range toujours parmi les « amis » du Nietzsche-Archiv. Loin d'être critique ou même simplement perplexe, Henri Lichtenberger écrit : « Cette intéressante publication ne peut manquer d'intéresser et d'instruire ceux qui ont suivi la longue polémique engagée ces derniers temps entre Mme Förster-Nietzsche et les héritiers d'Overbeck. Ils y trouveront exposé et défendu, avec de nombreux documents à l'appui, le point de vue auquel se tient le Nietzsche-Archiv. - Mme Förster-Nietzsche explique comment est née et s'est réalisée l'idée de réunir en une collection unique tous les manuscrits et lettres de Nietzsche. Elle montre quelle a été jusqu'à présent l’œuvre du Nietzsche-Archiv, les difficultés contre lesquelles il a eu à lutter, ce qu'il a fait et ce qui lui reste à faire. »

Continue en se faisant l'écho fidèle du point de vue d'Elisabeth Förster : « Elle indique notamment les motifs pour lesquels elle croit que des manuscrits de Nietzsche, peut-être importants, ont pu être détournés après sa mort et sont enfouis aujourd'hui au fond du tiroir de quelque « collectionneur » peu scrupuleux. Elle expose en outre son sentiment sur une série de questions litigieuses, par exemple sur la valeur qu'il convient d'attribuer aux souvenirs d'Overbeck (Mme F. -N. nie qu'on puisse les accepter comme le témoignage des sentiments d'Overbeck à l'égard de Nietzsche au moment de leur intimité), ou encore sur les raisons qui font considérer comme défectueuse l'édition parue de la Volonté de puissance. »

Conclut en faisant l'éloge de ce pamphlet rempli de mensonges : « C'est, on le voit, non pas seulement ne brochure de polémique mais un document d'une réelle importance pour l'histoire posthume de l’œuvre de Nietzsche. »

Cf. Elisabeth Foerster-Nietzsche, Das Nietzsche-Archiv, seine Freunde und Feinde, Berlin, Marquardt, 1907 [Krummel, II, 666, 300-301]. Voir aussi Krummel, II, 666a, p. 301.

 

LICHTENBERGER Henri, « E. Seillière. - Der demokratische Imperialismus. Rousseau, Proudhon, Marx », {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚9, 15 novembre 1907, p. 331-333.

Rappelle que l'auteur a précédemment étudié « en Gobineau et Nietzsche deux représentants authentiques de l'impérialisme de race et de l'impérialisme individuel. » (p. 331)

Cf. E. Seillière, Der demokratische Imperialismus. Rousseau, Proudhon, Marx, Berlin, Barsdorf, 1907. Il s'agit du troisième volume d'Ernest Seillière, La philosophie de l'impérialisme. La traduction allemande a été publiée avant l'original en français et est plus complète que l'édition française.

 

LICHTENBERGER Henri, "Franz Overbeck und Friedrich Nietzsche. Eine Freundschaft. Nach ungedruckten Dokumenten und im Zusammenhang mit der bisherigen Forschung dargestellt von Carl Albrecht Bernouilli", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome I, n°5, 15 mai 1908, p. 413-414.

Commence par rappeler "la lutte engagée" entre "le Nietzsche-Archiv et les héritiers d'Overbeck". Il signale que la mise en vente du second volume est retardée par un procès et en profite pour réserver son avis : "Je me borne donc pour l'instant, dans ces conditions, à indiquer très brièvement et d'une manière toute objective l'intérêt et la signification de ce qui a paru."

Remarque : "Il n'est guère possible, dans les limites que m'imposent ces comptes rendus, d'arriver à donner une idée de ce que contient le volume si riche et si touffu dM. B." et conseille tout simplement : "Il faut le lire."

Cependant, entreprend quand même de résumer brièvement et avec une certaine bienveillance : "On y trouve une biographie d'Overbeck et de Nietzsche, l'histoire spéciale de l'amitié de Nietzsche et Overbeck, une psychologie de Nietzsche telle qu'elle se formulait dans l'esprit de son ami, une polémique contre Mme Förster-Nietzsche et le Nietzsche-Archiv, une discussion des opinions de la critique nietzschéenne, l'analyse des souvenirs que Nietzsche a laissés à ses connaissances de Bâle, enfin une masse considérable de documents très divers (...), etc. - qui lui confèrent, en tout état de cause, une indiscutable importance. Le livre de M. B. n'est pas une œuvre d'art, mais il est d'intérêt soutenu : il donne l'impression de la réalité vivante et vécue. Il apporte surtout un grand nombre de faits nouveaux qui ne peuvent manquer d'intéresser au plus haut point le biographe de Nietzsche."

Continue en rappelant brièvement ce qu'Overbeck fut pour Nietzsche et statuant : "L'impression qui se dégage dès à présent de cette lecture, c'est que le témoignage d'Overbeck sur Nietzsche est d'une importance de tout premier ordre."

Un peu plus loin, il se répète : "Overbeck nous apparaît ainsi comme un témoin très informé, clairvoyant, d'une loyauté au-dessus de tout soupçon et dont la déposition a dès lors le plus grand prix et mérite d'être écoutée avec la plus scrupuleuse attention."

Devient subitement plus critique lorsqu'il soulève le problème de la valeur de "cette déposition". Il développe alors trois points. Premièrement, il prévient que ce problème ne sera résolu "que lorsque nous aurons entre les mains toutes les pièces du litige." Deuxièmement, reprenant dans ses grandes lignes les problèmes soulevés par Elisabeth Förster dans son Das Nietzsche-Archiv, seine Freunde und Feinde, il s'interroge : "Dans quelle mesure le livre de M. B. peut-il tenir lieu de cette déposition qu'Overbeck lui-même n'a pas rédigée? Les impressions d'Overbeck sur son ami ont-elles varié avec l'âge et peut-on mettre en opposition le témoignage de l'Overbeck des années soixante-dix avec les souvenirs d'Overbeck vieillissant?"

Troisièmement enfin, il pose la question vraiment importante que soulève le livre de Bernouilli : "Dans quelle mesure enfin la déposition de l'ami vient-elle compléter, corriger peut-être sur certains points, le témoignage de la sœur?"

Finit en précisant qu'il se garde d'aborder ces questions "dans ce compte-rendu sommaire."

  

LICHTENBERGER Henri, "Hans Bélart. - "Friedrich Nietzsche und Richard Wagner. Ihre persoenlichen Beziehungen, Kunst und Weltanschauungen", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome I, n°5, 15 mai 1908, p. 414-415.

Expose le contenu de l'ouvrage et constate qu'avec "un très louable souci d'équité et d'impartialité", l'auteur "s'efforce de ne sacrifier ni l'un ni l'autre des deux grands adversaires." (p. 414) Précise que l'auteur "reconnaît le caractère "pathologique" du Cas Wagner, mais déclare en revanche que "les assauts dirigés contre Wagner par le Nietzsche de la dernière période sont certainement dangereux pour le wagnérisme" et qu'il est impossible de les repousser en se bornant comme le fait Chamberlain à traiter Nietzsche de "fou fin de siècle." (p. 414-415)

 

LICHTENBERGER Henri, "Heinrich Weinel. - Ibsen. Bjoernson. Nietzsche. Individualismus und Christentum", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome I, n°5, 15 mai 1908, p. 415-416.

Signale que l'auteur remarque que le christianisme traverse une grave crise et reconnait que la question qui se pose aujourd'hui n'est "pas de savoir si les dogmes proposés par le christianisme sont vrais ou faux mais bien de décider si la morale chrétienne est pernicieuse ou bienfaisante, s'il existe ou non un idéal de vie supérieur à l'idéal chrétien." (p. 415) Explique comment Weinel essaie de comprendre et de "dépasser" loyalement Nietzsche, de rendre compte de la genèse de sa personnalité et de concevoir comment cette personnalité a été déviée. Selon Weinel, Nietzsche a ruiné "un pseudo christianisme caduc et mûr pour la disparition" mais qu'il reste à "redécouvrir les vérités éternelles et fondamentales du christianisme vrai", à "comprendre que l'homme doit tendre non pas à l'indépendance hautaine et illusoire du moi vis-à-vis de l'univers, mais à l'absorption du moi dans le divin, à la félicité de la "vie en Dieu"." (p. 416) Conclut en affirmant qu'il s'agit d'un livre "très sincère où s'affirme sans étroitesse confessionnelle ni fanatisme doctrinal la foi très optimiste dans une renaissance toute proche d'un idéalisme chrétien dont l'aube commence à luire après les ténèbres du nihilisme pessimiste et les tempêtes de l'individualisme en révolte." (p. 416)

 

LICHTENBERGER Henri, "Carl Spitteler. - Meine Beziehungen zu Nietzsche", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome I, n°5, 15 mai 1908, p. 416-417.

Explique que les relations entre Carl Spitteler et Nietzsche se réduisent à très peu de choses ; reconnaît que Spitteler "conte ces relations avec beaucoup d'humour et sur un ton de franchise qui plaît" mais regrette qu'il ne donne pas "les pièces mêmes sur lesquelles se base son récit." (p. 416)

 

LICHTENBERGER Henri, "Ernest Seillière. La philosophie de l'Impérialisme, tome IV : le Mal romantique, Essai sur l'impérialisme irrationnel", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome I, n°5, 15 mai 1908, p. 409-411.

Estime qu'"il serait aisé d'interpréter à l'aide des idées de M. Seillière l'évolution de la littérature allemande depuis le Sturm und Drang ou le romantisme de Schlegel, Novalis et Tieck jusqu'au dionysisme de Nietzsche ou néo-romantisme contemporain" (p. 410).

 

LICHTENBERGER Henri, "H. Roettenken. - Heinrich von Kleist ; Wissenschaft und Bildung 22", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome I, n°5, 15 mai 1908, p. 411.

Souligne que l'auteur de cette biographie de Kleist "se refuse à faire de lui un "anormal", à nous le décrire comme un dégénéré et comme un malade." Ajoute aussitôt :" Je ne saurais assez l'en louer. Il est très facile et aussi très vain de souligner outre mesure les excentricités de certains grands artistes comme Kleist ou Nietzsche et de les représenter comme des "monstres" très éloignés de l'humanité saine et morale."

 

LICHTENBERGER Henri, "Düringer. Nietzsches Philosophie und das heutige Christentum", in Revue Germanique, tome 4, n°3, mai-juin 1908, p. 210-211.

Explique longuement que l'auteur "est de ceux qui séparent nettement, chez Nietzsche, l'homme et la doctrine, qui accordent leur respect ou plutôt leur commisération à l'homme mais combattent avec acharnement ses théories et sont convaincus du caractère anti-scientifique de ses élucubrations, de la perversité absolue de ses conceptions morales et sociales, du cynisme grossiers de son fanatisme anti-chrétien." (p. 210) Explique encore qu'il s'agit, selon Düringer, d'"une œuvre de salubrité publique que de combattre à outrance un penseur qui corrompt l'atmosphère spirituelle de notre époque, qui a ruiné moralement de nombreuses existences et a porté le trouble dans d'innombrables familles." Constate que l'auteur s'est acquitté de cette mission avec conscience et vigueur, textes à l'appui , et qu'on peut trouver profit à le lire (p. 211). Reconnaît qu'il y a certainement chez Nietzsche beaucoup d'opinions "subversives" et ajoute même que "nombre de ces opinions, prises dans leur sens littéral, sont très vraisemblablement fausses et ne seront pas ratifiées par la postérité." Refuse pour autant d'en conclure que Nietzsche est "un malfaiteur intellectuel et que son succès est dû à l'ignorance et au snobisme du public." Conclut en affirmant que l'ouvrage de Düringer "ne saurait guère contenter que ceux qui sont a priori persuadés qu'il n'y a rien de bon à tirer de Nietzsche ou qui se préoccupent surtout de la question toute pratique de savoir si l'influence de Nietzsche est actuellement utile ou funeste et applaudissent à tout ce qui peut ruiner cette influence sur la génération contemporaine."

 

LICHTENBERGER Henri, "Walter Jesinghaus : Nietzsches Stellung zu Weib, Liebe und Ehe", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n°10, 15 décembre 1908, p. 423.

Compte-rendu bref mais dense : "Fort agréable commentaire des idées de Nietzsche énoncées par Nietzsche sur la femme, l'amour et le mariage. L'auteur repousse avec raison les accusations d'immoralité (n'est-on pas aller jusqu'à parler de "sadisme!!!") ou de duretés portées contre Nietzsche par certains critiques peu psychologues. Et il conclut fort justement que ses théories sur la femme sont inspirées par l'idéalisme le plus pur et le plus délicat et que, en dépit de certains aphorismes "cruels" ou peu flatteurs que l'on rencontre chez lui et qui s'expliquent sans peine, les femmes ont, elles aussi, les meilleurs motifs d'aimer et de respecter le grand philosophe."

 

LICHTENBERGER Henri, "Rudolf Burghaller. Phryne. Drama in einem Vorspiel und drei Akten", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n°10, 15 décembre 1908, p. 424.

Explique qu'il s'agit d'un drame philosophique qui montre "dans la destinée de Praxitèle et de Mnésarété (Phryné) la genèse de l'Homme supérieur et de la femme idéale." Loue la pièce et son auteur en reconnaissant qu'il ne connaît "aucune œuvre française aussi authentiquement nietzschéenne par l'inspiration et la psychologie."

 

LICHTENBERGER Henri, "Franz Overbeck und Friedrich Nietzsche. Eine Freundschaft. Nach ungedruckten Dokumenten und im Zusammenhang mit der bisherigen Forschung dargestellt von C. A. Bernouilli ; Bd. II", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome I, n°1, 15 janvier 1909, p. 51-52.

Prend clairement la défense du Nietzsche-Archiv et se range aux côtés d'Elisabeth Förster, contre l'école bâloise.

Résume brièvement le contenu du nouveau volume et conteste l'intérêt de certains des problèmes soulevés : "Je ne puis guère m'échauffer sur la question de savoir si la figure d'Ariane, l'amante de Dionysos, a été ou non inspirée à Nietzsche par une passion d'ailleurs toute intellectuelle pour Mme Cosima Wagner. Je ne tiens pas non plus pour bien essentiel de décider si l'Antichrétien a oui ou non été considéré à un moment donné par Nietzsche, dans les derniers temps de sa vie consciente, comme constituant à lui seul toute la Transvaluation des valeurs." (p. 51)

Discute  quelques-unes des thèses de C. A. Bernouilli et réserve au conflit qui oppose les héritiers des deux amis de Bâle un long paragraphe qui clôt le compte-rendu. Il s'intéresse d'abord à la forme de la contestation : "Reste la polémique contre le Nietzsche-Archiv et contre Elisabeth Förster-Nietzsche qui remplit une partie importante du volume. Elle est d'une violence calculée, qui paraît bien étonnante à nos habitudes françaises. Evidemment, M. B. a entendu passionner le débat, et il y aurait, dans ces conditions, quelque naïveté à déplorer l'outrance de ses attaques. Il a voulu forcer l'attention du public et il n'est pas douteux qu'il y ait réussi."

Sur le fond, il se montre partagé, voire sceptique : "Il ne m'est pas possible, dans les limites de ces comptes rendus, de discuter ses griefs. Je me borne, ici, à me demander si, même en supposant le portrait de Nietzsche par Overbeck plus exact que celui donné par Mme Förster, il était bien indispensable, pour la manifestation de la vérité et pour la gloire de Nietzsche, d'ameuter l'Allemagne littéraire contre la soeur du philosophe et si vraiment la réputation du grand penseur était en péril parce que Mme Förster en prenait soin à sa manière, qui n'est pas celle de M. B.."

Conclut finalement en désapprouvant l' "exécution" dont est victime le Nietzsche-Archiv et en apportant officiellement son soutien à Elisabeth Förster et à ses collaborateurs des archives : "Je doute que cette conviction s'impose irrésistiblement aux lecteurs de M. B. Et plus d'un, je crois, se détournera avec un véritable malaise d'une "exécution" à tout le moins inélégante, injuste et profondément stérile. Le Nietzsche-Archiv en publiant coup sur coup, cette année même, Ecce homo et des lettres de Nietzsche à Peter Gast vient d'ailleurs de démontrer une fois de plus sa bonne volonté à nous livrer tous les documents qu'il possède. L'oeuvre de Mme Förster et de ses collaborateurs peut avoir ses imperfections - eux-mêmes l'ont maintes fois reconnu avec la plus louable franchise. Mais elle reste assez imposante pour qu'il soit souverainement injuste de vouloir la discréditer en bloc." (p. 52)

 

LICHTENBERGER Henri, "Malwida de Meysenbug. - Le Soir de ma Vie", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome I, n°4, 15 avril 1909, p. 369.

Souligne que les "souvenirs historiques ne sont pas la partie la moins intéressante du volume" et énumère : "Mlle de Meysenbug avait des amis dans toute nation et de tout parti : Wagner, Nietzsche, Liszt, M. et Mme Minghetti, Alex. Warsberg, Romain Rolland, M. de Bülow, etc."

 

LICHTENBERGER Henri, "Maurice Muret. - La littérature allemande aujourd'hui", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n°7, 15 juillet 1909, p. 149-151.

Constate que Maurice Muret "a l'impression  que la renaissance économique dont le nouvel Empire est le théâtre ne va pas de pair avec un renouveau littéraire et artistique" (p. 150) et acquiesce. Remarque : "Il a trop de souci de l'équité et de la mesure pour reprendre à son compte les véhémentes invectives de Nietzsche contre la culture allemande et proclamer avec lui que "la puissance abêtit" ou que "l'Allemagne est le grand pays plat d'Europe"." (p. 150) Reconnaît, comme Muret, qu'aucun penseur de l'Allemagne d'aujourd'hui n'approche de Nietzsche.

 

LICHTENBERGER Henri, "Les tendresses de Nietzsche. Ses lettres à sa mère et à sa soeur", in L'Opinion, 16 octobre 1909.

Article cité d'après les annonces dans la presse (L'indépendant rémois, Le petit bourguignon, Le petit Temps...)

 

LICHTENBERGER Henri, "W. Ostwald, Grosse Maenner", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome I, n°1, 15 janvier 1910, p. 41-43.

Signale que l'ouvrage est consacré "à l'attirant problème de la genèse des grands hommes" et résume: "M. O. voit essentiellement dans la culture une amélioration du coefficient de rendement du travail humain et dans le génie un " transformateur " d'énergie qui travaille avec un coefficient économique particulièrement satisfaisant." (p. 41) Estime: "J'ai l'impression que la génération présente qui a beaucoup pratiqué Nietzsche n'est pas très disposée à se contenter d'une solution aussi simple et aussi optimiste." (p. 41)

 

LICHTENBERGER Henri, "Friedrich Nietzsche : Also sprach Zarathustra, erklärt und gewürdigt von Hans Weichelt", {Comptes rendus critiques}, in Revue Germanique, tome 6, n°5, novembre-décembre 1910, p. 634-635.

Précise que Hans Weichelt ne propose pas une lecture objective mais un témoignage personnel. Ajoute aussitôt qu'il est donc hors de propos de la critiquer comme une interprétation qui aurait une valeur normative (p. 634). Résume en expliquant que Weichelt voit dans Zarathoustra une oeuvre bizarre, scandaleuse et édifiante. Constate qu'il s'en prend aux commentateurs de Nietzsche qui s'efforcent "d'effacer toutes les contradictions que renferme son oeuvre, contre les exégètes hardis qui le travestissent en prophète religieux, en chrétien, voire même en socialiste." (p. 635) Acquiesce tout en se demandant si cette manière de voir n'a pas conduit l'auteur à "simplifier parfois un peu trop les problèmes qu'il traite" et particulièrement le problème du Surhomme. Conclut cependant en reconnaissant que le livre de Weichelt "se lit aisément, qu'il est écrit avec bonne foi, sans parti pris d'enthousiasme ou de dénigrement et pourra faciliter à certains lecteurs l'intelligence d'une oeuvre pour laquelle un commentaire est, sinon indispensable, du moins vraiment utile sur bien des points."

 

LICHTENBERGER Henri, "Daniel Halévy. - La vie de Frédéric Nietzsche", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n°10, 15 décembre 1910, p. 417-418.

Commence par remarquer qu'il existe "parmi les biographes qui ont décrit l'évolution de la vie intérieure de Nietzsche deux tendances principales" : "Les uns voient dans cette existence surtout une tragédie inouïe qui aboutit à une sombre catastrophe. Ils soulignent ce que la personnalité du grand penseur a d'exceptionnel, d'anormal, « de romantique ». (...) Les autres sont frappés davantage par ce que la pensée de Nietzsche a de typique, de représentatif, de « classique ». (...) Sa vie leur apparaît comme le développement régulier d'un génie qui atteint sa hauteur et réalise pour l'essentiel son oeuvre mais qui doit lutter désespérément contre la maladie et l'incompréhension, qui triomphe de tous les obstacles et se dresse finalement, victorieux, ayant dit aux hommes le mot qu'il avait à leur dire, mais qui est terrassé aussi par le mal implacable et s'abîme dans le gouffre de la folie avant d'avoir pu achever Zarathustra et rédiger la Volonté de Puissance." (p. 417-418)

Remarque que Daniel Halévy est "beaucoup trop objectif pour soutenir de façon exclusive l'une ou l'autre de ces thèses." Il constate que Daniel Halévy s'est efforcé "d'être impartial et de tenir compte de tous les documents" mais remarque : "Il est aisé néanmoins d'apercevoir la tendance générale de sa critique. Parmi les témoignages que nous possédons sur Nietzsche, on remarque sans peine qu'il accorde une importance spéciale à ceux de Mme Lou Andréas-Salomé et d'Overbeck. Il est non moins visible qu'il n'accepte qu'avec beaucoup de réserves celui de Mme Förster-Nietzsche qui, comme on le sait, a toujours combattu avec énergie la conception d'un Nietzsche « romantique ». Et je crois qu'on retirera d'une lecture attentive de son livre l'impression nette que le Nietzsche qu'il décrit est plutôt « romantique » que « classique ». " (p. 418)

En se gardant de donner son point de vue personnel, Henri Lichtenberger en déduit : "Le récit de M. H. ne sera sans doute pas accepté sans réserves par ceux qui estiment que Nietzsche fut quand même un victorieux et saluent en lui le poète et le philosophe classique du nihilisme européen."

Finalement, il conclut avec une bienveillance teintée de condescendance : "(...) tout le monde sera d'accord pour rendre hommage au talent très séduisant de l'auteur. Ce livre, qui suppose des lectures étendues, est écrit sans nul pédantisme et se lit comme un roman. Plein de vie et de couleur, inspiré par un sentiment sincère de sympathie et de pitié pour le génie du grand penseur, écrit avec mesure et sobriété, sans phrases ni déclamation, il doit être rangé au nombre des productions les plus brillantes de l'immense littérature nietzschéenne de ces dernières années."

 

LICHTENBERGER Henri, "Anthologie de la littérature allemande des Origines au XXe siècle par Ludovic Roustan", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n°10, 15 décembre 1910, p. 410.

Signale qu'il s'agit d'un manuel littéraire et d'un recueil de pages choisies des principaux écrivains. S'étonne de certains choix, de l'absence de Novalis puis s'exclame : "Et surtout : je ne puis comprendre l'exclusion de Nietzsche! Un fragment de Zarathustra me paraît aussi indispensable pour l'époque contemporaine qu'un fragment de Faust pour la période classique."

 

LICHTENBERGER Henri, "V. de Pallarès. - Le Crépuscule d'une idole. Nietzsche, Nietzschéisme, Nietzschéens", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n°10, 15 décembre 1910, p. 419.

Constate que Nietzsche n'est pour Victor de Pallarès qu' "une idole exotique grossièrement taillée", peut-être "le vrai prophète" mais certainement "une médiocre et vilaine idole, indigne de satisfaire un esprit tant soit peu délicat." Selon Pallarès, Nietzsche ne devrait donc sa gloire qu'à "l'inestimable complaisance avec laquelle il se laisse débiter en un petit nombre de formules portatives, à l'usage des gens pressés et des snobs des deux sexes." Lichtenberger conclut sans plus de discussion : "Si, après avoir été tant de fois déjà « tombée » par M. de Pallarès et par combien d'autres avant lui, l' « idole » conserve toujours encore des fidèles, on en conclura, chacun selon son tempérament, ou que la sottise humaine est incommensurable, ou que peut-être Nietzsche possède tout de même des mérites que l'analyse de M. de P. n'a pas fait ressortir."

 

LICHTENBERGER Henri, "Dietrich Heinrich Kerler. - Nietzsche und die Vergeltungsidee. Zur Strafrechtsreform", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n°10, 15 décembre 1910, p. 419.

Souligne que l'auteur se range parmi les criminalistes modernes qui nient à la punition tout caractère expiatoire ou morale. Note qu'il s'appuie sur les analyses de Nietzsche pour montrer que la punition n'est qu'une "satisfaction donnée à l'instinct de vengeance." Conclut en remarquant qu'il s'agit d'une "brochure très lucide" et d'un "témoignage intéressant de l'influence exercée par Nietzsche dans un domaine de la pensée où ses idées n'ont pendant longtemps rencontré que l'hostilité ou le mépris."

 

LICHENBERGER Henri, "K. Knortz. Friedrich Nietzsche der Unzeitgemässe", in Revue Germanique, t. 7, 1911, p. 105-106.

 

LICHTENBERGER Henri, "Karl B. Heinrich. Nietzsches Stellung zur Geschichte", in Revue Germanique, t. 7, 1911, p. 106.

 

LICHTENBERGER Henri, "G. Dwelshauvers. La philosophie de Nietzsche", in Revue Germanique, t. 7, 1911, p. 107.

Compte-rendu de Georges Dwelhauvers.

 

LICHTENBERGER Henri, "Max Seiling: Richard Wagner", in Revue Germanique, tome 8, 1912, p. 489-490.

Regrette obstination à défendre Wagner aux dépens de Nietzsche (p. 490).

 

LICHTENBERGER André, "La culture française dans l'Europe contemporaine", in Séances et travaux de l'Académie des sciences morales et politiques, t. 77, n°5, mai 1912, p. 576-596.

Invite à ne pas douter de la supériorité de la culture française et cite "le cri d'admiration" de Nietzsche (p. 591-592).

 

LICHTENBERGER Henri, "Le problème de la culture européenne", in Cahiers Alsaciens, n°6, novembre 1912, p. 273-294.

 

LICHTENBERGER Henri, préface de R. W. EMERSON, Essais choisis,  traduits de l'anglais par Henriette Mirabaud-Thorens, Paris, Alcan, 1912, p. III-XVI.

Préface sur Emerson et Nietzsche.

 

LICHTENBERGER Henri, "Le problème de la culture européenne d'après Nietzsche", in Cahiers alsaciens, 2, n°12, 1913, p. 309-322.

 

LICHTENBERGER Henri, "Elisabeth Förster-Nietzsche: Der junge Nietzsche", {Comptes rendus critiques}, in Revue Germanique, 10, janvier-février 1914, p. 113-114.

Compte-rendu de la biographie de Nietzsche par Elisabeth Förster-Nietzsche.

 

LICHTENBERGER Henri, "Paul Elmer More: Nietzsche", {Comptes rendus critiques}, in Revue Germanique, 10, janvier-février 1914, p. 114.

 

LICHTENBERGER Henri, "Erich Eckertz: Nietzsche als Künstler", {Comptes rendus critiques}, in Revue Germanique, 10, janvier-février 1914, p. 114-115.

 

LICHTENBERGER Henri, "Wilhelm Fischer in Graz: F. Nietzsches Bild", {Comptes rendus critiques}, in Revue Germanique, 10, janvier-février 1914, p. 115.

 

LICHTENBERGER Henri, "Hans Bélart: Friedrich Nietzsches Freundschafts-tragödie mit Richard Wagner und Cosima Wagner-Liszt", {Comptes rendus critiques}, in Revue Germanique, 10, janvier-février 1914, p. 115-116.

 

LICHTENBERGER Henri, "Friedrich Nietzsche: Werke", {Comptes rendus critiques}, in Revue Germanique, 10, n°2, mars-avril 1914, p. 242-243.

Compte-rendu des tomes XVII-XIX et de Philologica, tome I, II et III.

 

LICHTENBERGER Henri, "Rich. M. Meyer: Nietzsche", {Comptes rendus critiques}, in Revue Germanique, 10, n°2, mars-avril 1914, p. 243-244.

 

LICHTENBERGER Henri, "Nietzsche et la pensée contemporaine", in Revue politique internationale, Lausanne, 6, juin 1914, p. 533-543.

 

LICHTENBERGER Henri, L'opinion américaine et la guerre, Paris, Bould et Gay, Pages actuelles, n°36, p. 5-50.

Explique sa mission de professeur et ses cours sur Nietzsche (p. 7).

 

LICHTENBERGER Henri, "Nietzsche et la musique", in Musique et Théâtre, 2 février 1916, p. 3-5.

 

LICHTENBERGER Henri, {Comptes rendus}, in Revue germanique 1922, p. 186-187.

 

LICHTENBERGER Henri, "Nietzsche et la "crise de l'histoire"", in Mélanges offerts à Charles Andler, Strasbourg, Librairie Istra, 1924.

 

LICHTENBERGER Henri, "A propos de Nietzsche", in Revue rhénane, mai 1924, p. 494-496.

 

LICHTENBERGER Henri, "Ernst Bertram: Nietzsche", in Revue germanique, janvier-juin 1924, p. 219-224.

 

LICHTENBERGER Henri, "Friedrich Nietzsches Jugendschriften", in Revue germanique, 1924, 358-359.

 

LICHTENBERGER Henri, "Nietzsche und Frankreich", in Das Tagebuch (Berlin), Jahr. VI, Heft 33, 22 août 1925, p. 1257-1261.

 

LICHTENBERGER Henri, "Luitpold Griesser: Nietzsche und Wagner", in Revue germanique, 1926, p. 224-226.

 

LICHTENBERGER Henri, "J. M. Verweyen: Wagner und Nietzsche", in Revue germanique, 1927, p. 377.

 

LICHTENBERGER Henri, "Nietzsche und Frankreich", in Europäische Revue (Leipzig), n°2, 1926, p. 18-22.

 

LICHTENBERGER Henri, "Nietzsche et l'Europe", in Review of Nations (Genève), n°4, avril 1927, p. 3-15.

 

LICHTENBERGER Henri, "Nietzsche und die Nachkriegsgeneration", in Nord und Süd, Bd. 50, 1927, p. 622-628.

 

LICHTENBERGER Henri, "Kurt Hildebrandt: Gesundheit und Krankheit in Nietzsches Leben und Werk", in Revue germanique, 1928, p. 67.

 

LICHTENBERGER Henri, "K. Weilheim: Friedrich Nietzsche", in Revue germanique, 1930, p. 161-162.

 

LICHTENBERGER Henri, "Quelques travaux récents sur Nietzsche", {Notes et documents}, in Revue germanique, 1932, p. 120-124.
 

LICHTENBERGER Henri, "Nietzsche et la crise de la culture contemporaine", in Nouvelle Revue de Hongrie, t. 53, octobre 1935, p. 285-296.

 

LICHTENBERGER Henri, "Paul Gerhardt Dippel: Nietzsche und Wagner", in Revue germanique, 1935, p. 174

 

LICHTENBERGER Henri, "Ludwig Haas: Der Darwinismus bei Nietzsche", in Revue germanique, 1935, p. 177-178.

 

LICHTENBERGER Henri, "Eduard Meyer: Nietzsches Wertphilosophie", in Revue germanique, 1935, p. 279.

 

LICHTENBERGER Henri, "Nietzsche: La volonté de puissance", in Revue germanique, 1936, p. 322-323.

 

LICHTENBERGER Henri, "Karl Löwith: Nietzsches Philosophie der ewigen Wiederkunft des Gleichen", in Revue germanique, 1936, 419-420.

 

LICHTENBERGER Henri, {Comptes rendus}, in Revue germanique, 1938, p. 306-309.