Bibliographie inédite des publications françaises sur Nietzsche 1868-1940 (Laure Verbaere et Donato Longo)

1911-1918: BIBLIOGRAPHIE ET COMMENTAIRES DE LAURE VERBAERE

 

(en savoir plus)

1911


Articles et comptes rendus sur Nietzsche


VIOLLIS Jean, "Nietzsche et la jeunesse d'aujourd'hui", in La Grande revue, tome 15, 10 janvier 1911, p. 108-128.

 

VIOLLIS Jean, "Nietzsche et la jeunesse d'aujourd'hui", in La Grande revue, tome 15, 25 janvier 1911, p. 319-331.

 

VIOLLIS Jean, "Sur l'influence de Nietzsche", in La Grande Revue, tome 15, 25 janvier 1911, p. 437.

Signale que suite à la publication de l'enquête sur Nietzsche, la revue a reçu des communications et des lettres. Publie la lettre datée du 11 janvier 1911 de Maurice Mignon, chargé de conférences à la Faculté des Lettres de Lyon:

"Monsieur, Je n’ai pas été « enquêté » par la Grande Revue sur l’influence intellectuelle de Nietzsche, mais cette enquête m’intéresse au plus haut point, et elle me semble d’une brûlante actualité; elle rappelle en moi des souvenirs de lycée qui me sont bien chers.

Peut-être ne vous sera-t-il pas inutile de savoir que nous formions, quelques camarades et moi, dans la « cagne » d’il y a dix ans, au lycée Henri IV, un véritable petit cénacle de Nietzschéens. Et nous manifestions notre foi de toutes les manières, spécialement dans nos conférences philosophiques de préparation à l’Ecole Normale.

Je crois que pas mal d’entre nous en ont rabattu, et ont perdu peu à peu cette ardeur de néophytes. Je lis dans la première partie de votre étude que Charles Derennes en particulier — mais il était déjà littérateur — « considère Nietzsche beaucoup moins comme un philosophe que comme un musicien d'idées », ce qui n’est pas si faux.

Moi qui suis resté un littérateur dans L’Université, j’ai complètement abandonnée les théories de Nietzsche, et, très sincèrement, je crois que son influence sür la plupart d’entre nous aura été d’autant moins durable qu'elle elle fut plus exclusive, à un moment donné. Et ceci, peut-être, parce que le Nietzschéisme n’est pas aussi nouveau qu’il le paraît. Je suis assez sceptique depuis que j’ai trouvé le « surhomme » dans la Renaissance italienne, avec tous ses bons ou avec tous ses mauvais instincts. Léon Battista Alberti, d’un côté, ou Verocchio, — ou même Léonard de Vinci — Benvenuto Cellini de l'autre... Bref, Nietzsche et le Nietzschéisme m’apparaissent à présent comme une mode déjà ancienne".

 

AUDRAIN J. Dr., "L'hérédo-syphilis, facteur du génie", {Tribune de la "Chronique"}, in Chronique médicale, t. 18, 1911, p. 754-756.

A propos du cas de Nietzsche.

 

CHARMOY José de, "A propos de Nietzsche", in Le printemps des lettres, n°2, 1911.

 

SEVERAC Jean-Baptiste, "Nietzsche et le socialisme", in Le Mouvement socialiste, février 1911, p. 142-147.

Compte-rendu de l'article de Charles Andler: "Les opinions sociales de Nietzsche" (p. 144-147).

 

LAZARILLE, "M. Romain Rolland et Nietzsche", {Echos de partout}, in Semaine littéraire, t. 9, n°893, 11 février, 1911, p. 67-68.

A propos de Romain Rolland et Nietzsche.

 

LAURET René, "Nietzsche et la culture française", in Les Marches de l'Est, 15 février 1911.

D'après la bibliographie publiée dans le Bulletin de la Société française de philosophie de 1913.

 

CELLERIER Henry, {Revue des revues}, in Revue critique, janvier-mars 1911, p. 744-756.

Compte-rendu de Jean Viollis, "Enquête sur la jeunesse d'aujourd'hui" publié dans la Grande Revue (p. 744-747)

 

CELLERIER Henry, {Revue des revues}, in Revue critique, janvier-mars 1911, p. 744-756.

Compte-rendu de René Lauret, "Nietzsche et la culture française" publié dans les Marches de l'Est (p. 747).

Souscrit pleinement à la conclusion, et la cite:

"C'est une unité admirable, non pas seulement un sens de l'art et de la forme, mais une certaine façon de penser, de sentir et d'agir, qui fait la supériorité de notre culture. « La noblesse européenne du sentiment, du goût, des mœurs, bref, tout ce que ce mot peut exprimer de haut, est l'œuvre et l'invention de la
France. » Cette culture, Nietzsche ne semble pas croire à son avenir : il y voit comme une plante superbe, parvenue au sommet de sa croissance : après avoir grandi et mûri, elle serait près de répandre ses fruits sur les autres nations. L'esprit de chaque peuple, aujourd'hui, s'atténue ; d'après Nietzsche, il se forme une culture « européenne », qui dominera de plus en plus les cultures nationales et particulières. Notre sort serait de lui donner quelques-unes de ses qualités les plus précieuses ; nous fournirions l'une des plus substantielles nourritures dont s'alimenterait la nouvelle pousse.
Nous ne discuterons pas cette prévision : qu'elle soit juste, ou que son contraire se réalise, les remarques de Nietzsche nous imposent la même conclusion. S'il est vrai que notre culture soit supérieure, tout Français apte à la connaître, à y participer, se doit à lui-même de la défendre ; s'il croit à l'avenir «européen », c'est pour lui le meilleur moyen de préparer cet avenir ; s'il croit à l'avenir «national», il travaillera à la grandeur de son pays. Ecoutons la voix de ce grand Allemand, qui nous conseille de rester fidèles à nous-mêmes : lorsque tant de Français abandonnent lâchement leurs qualités natives, pour se soumettre à l'école germanique, il importe de rappeler ce bel hommage à notre culture ; d'autant moins suspect que Nietzsche, par son caractère et ses idées morales, se rattache étroitement à sa nation."

 

SCHLUMBERGER Jean, "Traductions", {Notes}, in Nouvelle Revue française, tome V, n°27, 1er mars 1911, p. 481-482.

 

BARABAS Abel"Qui fut en philosophie le premier maître de Nietzsche? Nietzsche et Petoefi", in Le Temps, 2 mars 1911, p. 3.

 

SEVERAC Jean-Baptiste, "Nietzsche et la jeunesse d'aujourd'hui", in Le Mouvement socialiste, mars 1911, p. 222-224.

 

SEILLIERE Ernest, "La correspondance de Nietzsche avec le musicien Köselitz", in Revue bleue, t. 49, n°24, 17 juin 1911, p. 747-749.

Cet article est un extrait de Seillière, Les mystiques du néo-romantisme.

 

BOHN Georges, "Claire Richter: Nietzsche et les théories biologiques contemporaines", {Le mouvement scientifique}, in Mercure de France, tome 92, n°339, 1er août 1911, p. 599-601.

A propos du livre de Claire Richter.

 

FOUILLEE Alfred, "La morale libertaire et la morale de la vie", in Revue des deux mondes, année 81, t. 1, p. 769-800.

A propos de la relation entre Nietzsche et Guyau.

 

PEYROUX Dr., "Frédéric Nietzsche, paralytique général", {Médecine et littérature}, in Chronique médicale, t. 18, n°15, 1er août 1911, p. 481-485.

 

PALANTE Georges, "René Berthelot: Un romantisme utilitaire", {Philosophie}, in Mercure de France, 16 août 1911, p. 826-827.

Compte-rendu du livre de René Berthelot.

 

R. J.-E., "Frédéric Nietzsche et la guerre", {Variétés}, in Journal de Genève, 10 septembre 1911, p. 1.

 

LASSERRE Pierre, "Mot personnel", {Chronique des lettres}, in L'Action française, 17 septembre 1911, p. 3.

A propos de Nietzsche, répond aux "attaques" de Lucien Laberthonnière, Positivisme et catholicisme, à propos de l'Action française (1911)

 

THOMAS Louis, "Ce que nous devons à Nietzsche", in Le Divan, octobre 1911, p. 239-242.

 

LAZARILLE, "L'amie de Nietzsche", {Echos de Partout}, in Semaine littéraire, n°929, 21 octobre 1911, p. 503-504.

A propos de Lou Andreas-Salomé.

 

VOIVENEL Paul, "Des résistances des qualités littéraires et musicales aux causes de démences: Rousseau,

Schumann, Nietzsche", in Revue des Idées, 16 Octobre 1911.

Référence citée d'après la thèse de médecine (1998) de Cécile Lestrade, Un médecin et son époque: vie et œuvre du docteur Paul Voivenel (1880-1975).

 

LAURET René, "La France immoraliste", in Mercure de France, tome 94, n°346, 16 novembre 1911, p. 225-241.

Evoque Nietzsche parmi les immoralistes (p. 225 et 227).

 

REINACH S., "Nietzsche et la philologie", in Revue archéologique, série 4, tome 17, janvier-juin 1911, p. 161.

 

ARREAT L., "Claire Richter. Nietzsche et les théories biologiques contemporaines", in Revue philosophique de la France et de l'étranger, Année 36, juillet-décembre 1911, p. 317-318.

Compte-rendu du livre de Claire Richter.

 

LICHENBERGER Henri, "K. Knortz. Friedrich Nietzsche der Unzeitgemässe", in Revue Germanique, t. 7, 1911, p. 105-106.

 

LICHTENBERGER Henri, "Karl B. Heinrich. Nietzsches Stellung zur Geschichte", in Revue Germanique, t. 7, 1911, p. 106.

 

LICHTENBERGER Henri, "G. Dwelsheuvers. La philosophie de Nietzsche", in Revue Germanique, t. 7, 1911, p. 107.

 

SPENLE Jean-Edouard, "Frédéric Nietzsche: Pages choisies", in Revue Germanique, t. 7, 1911, p. 109.

 

GAILLARD Gaston, "De quelques formations néologiques récentes", in Revue de philologie française et de littérature, 25, 1911, p. 102-131.

Sur les néologismes créés pour la traduction des œuvres de Nietzsche.

 

Anonyme, {Chronique allemande}, in Bibliothèque universelle et revue suisse, t. 63, n°189, 1911, p. 634-643.

A propos de la publication des lettres de Nietzsche par R. Oehler (p. 637-640).

 

DROUIN Marcel, "Victor de Pallarès. Le crépuscule d'une idole (Nietzsche, Nietzschéisme, Nietzschéens", in Revue critique des livres nouveaux, 1911, p. 78.

Compte-rendu du livre de Victor de Pallarès.

 

PILLON François, "Spiess (Camille) - La vérité sur Frédéric Nietzsche", in L'Année philosophique 1910, 1911, p. 280.

 

Se contente de citations puis conclut: "Nous ne saurions admirer ni le nietzschéisme ni le tolstoisme; la morale de la raison et du droit les condamne l'un et l'autre. Mais les paradoxes évangéliques de Toistoï nous paraissent beaucoup moins éloignés de la vérité et de la beauté morales que les paradoxes païens de Nietzsche."


Articles qui évoquent Nietzsche


HAMON Augustin, "La métaphysique et la philosophie dans le théâtre de Bernard Shaw", in Revue socialiste, tome 53, janvier 1911, p. 20-29.

Fragment de la 10e leçon d'un cours libre à la Faculté des lettres de l'Université de Paris et à l'Université Nouvelle de Bruxelles pendant l'année 1909-1910. A propos du nietzschéisme et de Nietzsche (p. 25-26).

 

PERRIN Henriette, "Quelques réflexions sur le mariage", in La Femme, A. 33, n°1, janvier 1911, p. 4-6.

A propos des époux qui ont suivi les conseils de Nietzsche, qui se sont demandés: "Trouverons-nous du plaisir à causer ensemble toute notre vie?" (p. 5)

 

SOREL Georges, "Vues sur les problèmes de la philosophie", in Revue de métaphysique et de morale, tome 19, n°1, 1911, p. 64-99.

Sur l'importance de Nietzsche dans la pensée occidentale (p. 65).

 

Anonyme, "Maître ou esclave", in Le Journal, 4 février 1911, p. 3.

Publicité pour une eau minérale qui cite Nietzsche.

 

GOURMONT Jean de, "Dieudonné Tête, par Pierre Jaudon", {Littérature}, in Mercure de France, tome 90, n°329, 1er mars 1911, p. 145-149.

Remarque que le livre de Pierre Jaudon, "plein de verve, semble écrit par un Laforgue qui aurait lu Nietzsche et ... Jarry" (p. 149).

 

BONHOMME CHRYSALE le, "Le théâtre amoral", {Notes de la semaine}, in Annales politiques et littéraires, t. 56, n°1446, 1er mars 1911, p. 249-250.

Sur la mode de Nietzsche (p. 249).

 

ESPIARD A., "Le problème moral dans l'éducation. Essai de développement", in L'Inspection primaire, n°2, mars avril 1911, p. 35-39.

Dans cette revue destinée à la formation professionnelle, traitement d'un sujet de pédagogie appliquée. Evoque Nietzsche (p. 36).

 

BERTH Edouard, "Le procès de la démocratie", in Revue critique des idées et des livres, tome 13, n°72, avril 1911, p. 9-46.

Contient plusieurs allusions à Nietzsche.

 

FOUILLEE Alfred, "La néo-sophistique pragmatiste", in Revue philosophique de la France et de l'étranger, t. LXXI, avril 1911, p. 337-366.

Extrait de son livre La pensée et les nouvelles écoles anti-intellectualistes. Note: "Est-ce à dire qu'il n'y ait rien de vrai dans le pragmatisme ? Non; mais, sur les livres de l'école on pourrait inscrire Vera, vetusta; nova, falsa; le vrai n'y est pas neuf et le neuf n'y est pas vrai. Chez les pragmatistes comme chez les nietzschéens, comme chez les partisans de la « nouvelle » philosophie des sciences, il y a de vrai tout ce qu'on avait dit avant eux." (p. 356)

 

DESCHAMPS Gaston, {La vie littéraire}, in Le Temps, 2 avril 1911.

A propos de la mode de Nietzsche en France quelques années auparavant. Extrait: "Cette crise d'ibsénite aiguë fut encore aggravée par la contagion de l'immoralisme nietzschéen. Peu de gens de chez nous ont lu Nietzsche, du moins dans le texte. Mais c'est la mode d'en parler. Cette mode d'ailleurs est un peu ancienne, et comme on disait dans les cénacles d'antan, presque désuète. Il y eut un temps où l'on devait, bon gré mal gré, parler de Nietzsche autour des nappes fleuries, dans les salles à manger où s'assemblaient, pour se soumettre aux « fatalités du corps » ainsi qu'il est dit dans le Monde où l'on s'ennuie, les plus beaux esprits d'un siècle déjà périmé.
Ah ma chère, ce Nietzsche, disait à une de ses amies, une dame plutôt corpulente. Ce Nietzsche! Il supprime le « non-moi ».
Du moment que le « non-moi » était supprimé, tout devenait bien simple. Il n'y avait plus que le « moi ». On n'avait nul besoin de s'occuper des autres. C'est une philosophie à laquelle beaucoup de gens sont enclins. Tout l'artifice dialectique de Nietzsche les faisait ainsi retourner en fin de compte à l'état de nature.
Ce culte de la force, importé d'outre-Rhin, plaisait surtout aux personnes débiles qui voulaient se donner l'illusion de l'énergie. Les hommes affaiblis s'ingéraient pour ainsi dire le nietzschéisme en pilules. Mais cette cure inutile ne les guérissait point de leur faiblesse. Alors le vent tourna."

 

FAGUET Emile, "L'agitateur", in Le Gaulois, 10 avril 1911, p. 1.

A propos de ce roman de Guy de Cassagnac, note que le personnage de la duchesse d'Epernon a lu Nietzsche et qu'elle est socialiste, ce qui est contradictoire. 

 

DUMAS Charles, "La valeur socialiste du... veston", in Le populaire du Centre, 12 avril 1911, p. 1.

A propos des pièces sociales de Paul Bourget, discussion de Nietzsche.

 

FAGUET Emile, "Ferdinand Brunetière", in Revue hebdomadaire, t. 5, mai 1911, p. 433-459.

Conférence prononcée à la Société des Conférences le 19 mai 1911. Evoque Nietzsche (p; 436).

 

PHILIPPE Charles-Louis, "Lettres de Charles-Louis Philippe à Henri Vandeputte", in Nouvelle Revue française, tome V, n°29, 1er mai 1911, p. 664-692.

Parle de Nietzsche (p. 674, 685 et 687).

 

LETTY Junia"Les originalités de la Comtesse de Noailles", in Le Thyrse, tome 13, 1911, p. 92-100.

Note: "fragment d'une causerie donnée à la Maison du Livre". Détaille l'influence intellectuelle de Nietzsche sur Anna de Noailles (p. 94-95).

 

HIRSCH Charles-Henry, {Les revues}, in Mercure de France, tome 91, n°335, 1er juin 1911, p. 622-629

A propos de deux articles de Paul Adam, "Le pangermanisme et l'antisémitisme" et "La métamorphose de l'Esprit Français" publié dans la Revue hebdomadaire (tome 4, avril 1911). Cite un extrait dans lequel Paul Adam souligne le rôle des Israélites dans la "propagande en faveur de la Germania" (p. 623) d'où le succès de la bière allemande, de Wagner, Marx, Nietzsche...

 

BATAULT Georges, "Le problème de la culture et la crise du français", in Mercure de France, tome 92, n°337, 1er juillet 1911, p. 52-81.

Se réfère à Nietzsche à plusieurs reprise au sujet de la notion de "culture" (p. 59, 60 et 61).

 

PALANTE Georges, "Julien Benda: Mon premier testament", {Philosophie}, in Mercure de France, tome 92, n°337, 1er juillet 1911, p.140-142.

Remarque que le point de vue de Julien Benda s'inspire manifestement des vues de Schopenhauer, de Nietzsche et de M. Ribot sur la primauté de la vie affective séparée de la vie intellectuelle (p. 141-143).

 

ALBERT Henri, "Memento", {Lettres allemandes}, in Mercure de France, tome 92, n°337, 1er juillet 1911, p. 193-194.

Rappelle le rôle de la Deutsche Rundschau dans l'introduction de Nietzsche en Allemagne avec l'article de Georges Brandès (p. 193).

 

Anonyme., "Distribution des prix à l'Ecole Alsacienne", in Journal des Débats, n°190, 11 juillet 1911, p. 2.

Signale et résume un discours de clôture d'Edmond Vermeil sur Nietzsche.

Aussi d'après un article dans Le Temps.

 

FONSEGRIVE Georges, "La morale contemporaine", in Revue des Deux Mondes, tome 4, juillet-août 1911, p. 580-611.

Parle de Nietzsche (p. 594-596).

 

GUILBEAUX Henri, "France et Allemagne", in Société nouvelle, vol. 41, 17e année, 2e série, tome I, juillet-septembre 1911, p. 147-163.

 

LICHTENBERGER André, "Petite Madame", in Revue hebdomadaire, t. 8, août 1911, p. 65-87.

Chapitre de roman. Le personnage de la belle-mère "a une haute culture, des goûts littéraires, voire philosophiques. Elle ne dédaigne pas de butiner Nietzsche ou Bergson" (p. 82).

 

G. F., "En avant, par-dessus les frontières", in Les hommes du jour, n°188, 26 août 1911.

Su le nationalisme d'Henri Albert et ses relations avec E. Förster-Nietzsche.

 

MAZEL Henri, "Mme Bernardini-Sjoestedt: La révision des valeurs de la femme", {Sciences sociales}, in Mercure de France, 1er août 1911, p. 390.

Compte-rendu du livre de L. Bernardini-Sjoestedt. Souligne la forte influence de Nietzsche.

 

GAULTIER Jules de, "Comment naissent les dogmes", in Paris-Midi, 1er septembre 1911, p. 2. 

Evoque ce qui arrive quand "la noble philosophie de Nietzsche" est mal comprise.

Article repris en 1912.

 

BUSSIERE R. de, "Manuel de l'instruction publique", in L'enfant. Organe des sociétés protectrices de l'enfance, t. 20, n°193, octobre 1911, p. 138-139.

Signale que Nietzsche peut être enseigné aux lycéens et étudiants mais pas aux enfants de 10-12 ans (p. 138).

 

ARBEUX Capitaine d', "L'officier contemporain. Réponse à quelques critiques", in Armée et démocratie, t. 6, n°40, 8 octobre 1911, p. 629-630.

Combat ses ennemis avec un large, sonore et joyeux éclat de rire nietzschéen" (p. 629).

 

MOREAU Lucien, "Tradition française et raison humaine", {Faits et documents}, in Revue critique des idées et des livres, t. 15, n°84, 10 octobre 1911, p. 81-98.

Reproduction d'un article publié dans l'Action française le 15 mai 1906. Sur Nietzsche (p. 87-94)

 

LALANDE André, "Vie animale et vie morale", in Revue philosophique de la France et de l'étranger, t. LXXII, novembre 1911, p. 523-528.

Note: "Des philosophes comme Nietzsche, qui font profession de mépriser les vertus chrétiennes, et qui exaltent la dureté de l'individu dans la lutte pour la vie, ne peuvent s'empêcher de prendre leur part de cette tendance anti-zoïque en rêvant d'une surhumanité au profit de laquelle nous serions, avec joie, un « passage » et un « déclin ». (p. 525)

 

SAUVEBOIS Gaston, "La Femme et la Littérature", in La Critique Indépendante, 1er décembre 1911, p. 1.

A propos d'une enquête dans le Gil Blas sur la question: "Y a-t-il à côté de la littérature de l'homme qui est la littérature tout court, une littérature féminine ?". Estime que non. Constate: "Les mieux douées des femmes ne se sont jamais montrées supérieures aux mieux doués des hommes ni même leurs égales. Nous attendons encore un Rabelais, un Racine. un Hugo, un Beethoven, un Nietzsche en jupons".

 

MURET Maurice, "L'enfant terrible du théâtre anglais: M Bernard Shaw", in Bibliothèque universelle et revue suisse, t. 64, n°190, 1911, p. 67-100.

Nombreuses allusions à Nietzsche.

 

DAURIAC Lionel, "Faguet (Emile). La démission de la morale", in L'Année philosophique 1910, 1911, p. 230-231.

Conclut: " Donc  voilà un livre de philosophie qui n'a pas pour auteur un philosophe de profession et que Je recommande aux jeunes professeurs de philosophie. Ils en liront avec profit tous les chapitres. Peut-être même que le chapitre si diligemment étudié sur la Morale de Nietzsche leur servira-t-il de guide dans l'étude de cette morale nietzchéenne féconde en labyrinthes, mais en labyrinthes dont le fil conducteur de M. Faguet peut aider à sortir: à sortir, non comme un captif pressé d'oublier ses heures de prison, mais comme un voyageur soucieux de rédiger ses notes. Notre ami, si justement regretté, Frédéric Rauh, niait l'immoralisme de Frédéric Nietzsche et lui attribuait une morale personnelle de la valeur la plus haute. Cette opimun de philosophe vient de recevoir de M. Faguet une confirmation décisive. Et donc, nous autres philosophes, ouvrons nos rangs à Emile Faguet. Au surplus, M. Alfred Fouillée nous y invite, de quoi nous le remercions et félicitons" (p. 231)